29 mai 2010

Pu erh cuit 'Zhen Yuan' (CNNP, années 90)

Encore un thé issu de mon lot de "nouveaux thés", cette fois-ci c'est une brique de pu erh cuit des années 90.

À vrai dire, je compte un peu sur cette brique pour me "réconcilier" avec les pu erh shu. Non pas que j'aie détesté la précédente galette de shu, mais disons que j'espère toujours avoir une sorte de "révélation" avec les cuits, un peu comme avec mon premier sheng qui, après plusieurs dégustations (et une fois acquis les bons réflexes de préparation), se trouve être mon thé préféré.



Ci-dessous, un coup de tampon au dos de la brique, et à droite, une inscription sur la tranche (vous reconnaissez le dernier caractère ?).



Le thé, qu'on pouvait déjà sentir aisément au travers de l'emballage, dégage une odeur comparable à ma Chun Ming, sauf que l'odeur est beaucoup plus puissante. Pour la Chun Ming, il fallait vraiment mettre le nez sur la galette, là c'est inutile.

J'en ponctionne un morceau, assez facilement. Malgré un pressage tout de même assez serré, les feuilles se détachent bien. Cette brique est assez compacte, mais encore une fois, ça ne ressemble pas à ma Chun Ming : il n'y a pas ici cet aspect "collé" des feuilles de pu erh.



Deux rinçages et une infusion plus tard, j'obtiens une liqueur vraiment comparable à ma galette de Chun Ming. Les arômes sont peut-être un peu plus puissants, et j'y retrouve surtout des notes de vieux cuirs assez prononcées et que je n'avais pas dans l'autre galette. Si je devais comparer, je dirais que cette brique est sans aucun doute meilleure que ma galette précédente.

Cependant, et malgré le fait que ce thé soit réellement très agréable à boire, je n'ai pas trouvé ce que j'y cherchais.
Je vais donc me faire donc une raison : les pu erh cuits n'offriront jamais les palettes d'arômes explosifs des crus, en tout cas pas les 2 que j'ai eu entre les mains jusqu'à présent.

Je sens que je vais donc me consacrer plutôt aux pu erh crus. Remarque, ça me laisse de quoi m'occuper un bon moment... avant d'avoir fait le tour de la question !


J'ai fait une petite dizaine d'infusions lors de ce premier contact avec cette brique de pu erh. Le thé s'est révélé assez constant, j'ai pu remarquer là aussi un regain de vitalité au bout de 3 infusions, certainement lorsque le bloc de thé s'est complètement délité dans la théière.

Je l'ai bu avec plaisir, et j'en reboirai (j'apprécie beaucoup les shu, même si j'ai l'impression qu'il y "manque quelque chose") mais à vrai dire, je ne pense pas partir à la recherche de nouveaux pu erh cuits pour le moment.

Je vais donc finir les 2 que j'ai dans ma "cave à thé", et on verra pour la suite.
En revanche, je ne pense pas que je vais adopter la même stratégie pour les sheng :)

Jinxuan Oolong, printemps 2010

C'est avec impatience que je me lance dans la dégustation du premier des divers wulongs que j'ai reçus de Stéphane.
Ce qui est fort appréciable avec ce type de "fournisseurs", c'est la profusion d'informations qui accompagnent le sachet. Par exemple, pour ce Jinxuan Oolong, je sais que c'est un thé qui vient de la région de Zhu Shan, à Taïwan, et qu'il a été récolté le 28 mars 2010. Ça c'est pour l'étiquette du sachet.
Mais un petit tour sur son blog m'apprend également que c'est une récolte manuelle de 60kg, que "Jinxuan" est le nom du cultivar, et que Zhu Shan se trouve dans le comté de Nantou, au centre de Taïwan. J'y apprends aussi que c'est un wulong roulé, faiblement oxydé et sans torréfaction. Et en prime, il y a également la plantation et le théier en photo !
Vous me direz, ça ne changera pas le goût du thé, soit. Mais pour moi, savoir d'où vient le thé que je bois, comment il a été récolté, quand, etc... ça fait toute la différence.



A peine le sachet ouvert, je plonge le nez dedans pour constater qu'effectivement, ce thé est très frais. Très vert. Si il n'y avait pas cette note florale, on croirait sentir les feuilles d'un thé vert. Le roulage est magnifique, on a des "boules" de thé de toutes les taille, mais les plus volumineuses sont vraiment spectaculaires.



Grammage ? Température et chronomètre ? Quand j'ai demandé des conseils à Stéphane, voici ce qu'il m'a répondu : "Que ce soit pour le poids ou les temps d'infusion, vas-y au feeling. Si tu sens que l'infusion précédente est trop légère, tu allonges la prochaine."
Ca paraît tellement évident. Pourquoi se prendre le chou avec les dosages ? Je m'empresse donc d'appliquer ce conseil de bon sens : je dose assez légèrement dans mon zhong en porcelaine : à peine de quoi couvrir le fond du zhong.

Les feuilles sèches dans le zhong chaud me donnent à sentir une note de grillé que je n'ai jamais trouvée dans aucun autre wulong jusqu'à présent. La note florale est très en retrait.

Pas de rinçage, je passe à la première infusion : environ 1 minute.

Les feuilles ont commencé à bien se dérouler. Dans le zhong, les arômes sont très délicats. Pas question ici de retrouver une opulente note florale, une osmanthe lourde et omniprésente comme dans beaucoup de wulongs que j'ai pu boire jusqu'à présent. Ici, la fleur se fait discrète (sans doute est-ce dû à la faible oxydation), c'est très frais, à la fois simple et subtil. Très peu d'amertume, voire pas du tout, aucune astringence. La liqueur est limpide, un beau vert-jaune. L'arrière-goût, quand même typiquement wulong, est long et frais.



Deuxième infusion, environ 2 minutes. Sensiblement équivalente à la première, toujours le côté floral tout en discrétion, la fraîcheur en bouche est toujours là. Cependant, il y a un petit côté "sucré" ou "crémeux", qui n'est pas sans rappeler un Milky Wulong.



Troisième passage, environ 6 minutes. La liqueur tire un peu plus sur le jaune, le thé reste très bon, avec des arômes persistants, et ce malgré le faible dosage !

Dernier tour, 10 minutes, le thé est toujours agréable à boire mais les arômes sont épuisés. C'est la fin.

Les feuilles sont épaisses, la plupart intactes, c'est une très belle cueillette !





Ce Jinxuan de printemps me laisse vraiment sur une bonne impression, et je ne doute pas que les autres thés de Stéphane seront du même tonneau !

28 mai 2010

Nouveaux thés

J'ai reçu il y a peu un colis de Stéphane, et je peux donc confirmer ce que j'avais déjà pu lire un peu partout : l'envoi est rapide, l'emballage est très soigné (sachets sous vide), et il y a plein de petits échantillons en bonus. C'est un peu Noël, quoi.



Du coup, voici les thés que je vais avoir le plaisir de goûter bientôt :

les pu erhs :

- un carré de pu erh cru "Fang Cha", de la région de Menghai (1990)
- une brique de pu erh cuit 'Zhen Yuan' de la CNNP (années 90)
- 50g d'une galette 2003 de pu erh sauvage de la région d’Yi Wu (cru)

les wulongs :

- Hung Shui (Taïwan, Feng Huang, automne 2009)
- Jinxuan (Taïwan, Zhu Shan, printemps 2010)
- Gao Shan Hung Shui (Taïwan, Shan Lin Shi, printemps 2010)

et en bonus, des petits sachets très intéressants :

- un échantillon de pu erh cru : sa fameuse galette 2006 de Lincang sauvage
- un échantillon de Qizhong Oolong (Taïwan, Wenshan, printemps 2008)
- un échantillon de Gao Shan Hung Shui (Taïwan, Ali Shan, printemps 2009)

Voilà, encore quelques litres de thé en perspective !

21 mai 2010

Long Jing primeur

Le Long Jing est certainement un des thés verts que j'apprécie le plus, voire même mon préféré. Peut-être parce que c'est le premier "vrai" thé que j'ai bu.
En tout cas celui-ci, un Zhejiang d'avril 2010 me faisait vraiment envie sur l'étagère d'une petite boutique de thé que j'ai visitée aujourd'hui pour la première fois.

Les feuilles sèches dégagent un agréable parfum végétal, avec des notes de sucre vanillé et de brioche, le tout sur un arrière-plan presque maritime.
Il y a cependant beaucoup de feuilles brisées, c'est assez décevant. Surtout que les feuilles ont une magnifique couleur, du vert bouteille au vert vif presque fluo en passant par le jaune.



Dans le zhong chaud, les feuilles sèches font ressortir davantage le côté "grillé". L'ensemble laisse une réelle impression de fraicheur et de douceur presque sucrée.

La première infusion (env. 40') donne une liqueur pâle, vert-doré. Une très légère acidité rehausse le côté végétal "légume", mais on retrouve le côté vanillé/grillé très doux du début.
Aucune amertume ni astringence, les arômes sont riches et persistants.
La deuxième infusion est identique, c'est réellement un très bon Long Jing.
C'est la première fois que j'y trouve une acidité si perceptible, qui participe à un rendu final à la fois agréable et frais en bouche. Miam.



A la troisième infusion, grosse baisse de forme. Les arômes sont vraiment moins présents, la fin est proche. La quatrième, très décevante, sonne la fin de la dégustation.

Un petit coup d'œil dans le zhong : les feuille sont vraiment petites, la cueillette (bourgeon + 2 feuilles) est très fine. Dommage que beaucoup soient brisées...

Conclusion : ce Long Jing est très agréable, l'enthousiasme de la dégustation est pondéré par les feuilles très brisées et leur endurance toute relative. Je referai un test demain, histoire de mettre hors de cause un raté dans la préparation (peut-être une eau trop chaude ?).



17 mai 2010

Da Hong Pao

Le Da Hong Pao (Grande Robe Rouge, en raison des reflets rouges des feuilles sur l'arbre) figure au nombre des thés mythiques de Chine.
Ce thé fait partie des thés wulong, les thés oxydés. Celui-ci est oxydé à 40%, ce qui signifie que l'oxydation des feuilles (qui commence dès que la feuille a été récoltée), a été stoppée un peu avant la moitié du processus qui transforme une feuille de thé vert en feuille de thé noir.

Celui-ci vient d'une boutique fort connue, qui est plutôt une chaîne de boutiques, dont le nom composé de trois mots commence par un "P"... Il m'a été vendu comme un de leurs meilleurs thés, accompagné de notes de dégustation dithyrambiques bien utiles pour justifier un prix relativement élevé : 54€/100g

L'ouverture du sachet commence par une déception : les feuilles sont toutes cassées, je ne parviens pas à en trouver une seule entière.
Peut-être est-ce dû au tic des vendeurs de thé qui consiste à secouer la boîte avant de l'ouvrir pour présenter le thé au client. Je ne sais pas à quoi ça sert, mais je ne suis pas certain que cela contribue à la bonne conservation des feuilles...



Une demi-feuille :



Les feuilles (ou ce qu'il en reste) ont vraiment de belles couleurs, et sont froissées comme il se doit pour ce type de thé. Elles offrent un parfum assez prononcé de torréfaction et de boisé, qui masque tout le reste.
On est sensé retrouver dans ce thé des parfums floraux, fruités et délicatement boisés, ainsi que des notes minérales (pierres chaudes, mouillées, silex...)
En tout cas, ces feuilles sèches me laissent perplexe.



L'infusion a une très belle couleur, c'est le moins que l'on puisse dire.
J'y retrouve surtout des odeurs de torréfaction. Ces notes boisées/torréfiées masquent un peu un arrière-goût que je devine assez riche, mais je ne parviens pas à dépasser ce premier contact torréfié.
J'ai eu le même problème avec d'autres thés torréfiés : Bao Zhong, Tie Guan Yin...
Le même sentiment d'avoir un goût de grillé dans la bouche qui couvre tous les autres arômes.

Avec ce Da Hong Pao, ce phénomène va aller en s'amenuisant au fil des infusions, et je vais finir par y trouver des notes minérales et de très ténues notes florales.
Point de fruits cuits, en revanche. Ou alors je ne les ai pas trouvés.



Ce qui est vraiment spectaculaire, c'est la résistance des feuilles aux infusions successives. J'en ai fait une grosse douzaine tout au long de la journée, et les arômes étaient toujours présents sans pour autant devoir allonger excessivement les durées d'infusion. De même, la liqueur gardait son éclat et devenait de plus en plus lipide.
En revanche, je suis resté sur mes premières impressions : vraiment très déçu par ce thé qui devait m'offrir de multiples arômes fleuris, fruités et boisés, et qui finalement me laisse sur une écrasante prédominance de torréfaction.

Deux explications :
- le thé n'est pas bon (ou trop vieux, ou trop secoué, ou les 3)
- je ne suis pas du tout capable d'apprécier les thés torréfiés.

Un seul remède : me procurer un wulong torréfié de qualité reconnue auprès d'un fournisseur "de référence" qui me permettra de résoudre cette énigme des thés torréfiés qui pour l'instant me laissent dubitatif (ceci dit, tous les thés torréfiés que j'ai goûtés viennent du même endroit, ceci explique peut-être cela).



Les feuilles à la sortie de la théière : de belles couleurs, mais un vrai carnage !

11 mai 2010

Première galette de pu erh cuit

Et voici la première "vraie" galette de pu erh cuit que j'ai le plaisir de déballer : une galette de 2006, la recette n°701 de la Chun Ming Tea Factory.



Petit bilan rapide avant de goûter cette galette : qu'est-ce que j'ai bu comme pu erh (cuit) jusqu'à présent ?
  • des sachets de Tuocha de grande surface
  • des nids dans des boîtes vertes
  • du vrac '98 du Palais des Thés
  • du vrac bio du Palais des Thés

Rendons-nous à l'évidence. A part le '98 du PDT, tous les autres pu erhs (spécialement ceux achetés dans les petites épiceries asiatiques) étaient absolument infects. Et encore, dans mes souvenirs les sachets de "Yunnan Tuocha" n'étaient pas si mauvais, comparés aux autres.



Bref, je repars de zéro et commence donc par déballer cette fameuse galette :



Les feuilles dégagent une odeur de vieux bois (imaginez une réserve de petit bois dans une sous-pente qui n'a pas été ouverte depuis un bon moment), mais comparé à la galette sheng de Yong De, l'odeur n'est pas très puissante. Il faut vraiment coller le nez dessus.
Autre point, c'est très compact. Difficile, voire impossible de détacher les feuilles sans les casser et j'ai rapidement un petit tas de brisures et de poussières de thé sur l'emballage.



Les feuilles, une fois placées dans la théière chaude, offrent un peu plus de complexité aromatique : on reste dans le boisé, mais beaucoup plus vif, le thé se réveille doucement. Un soupçon de café, de réglisse aussi, mais je n'en suis pas sûr.

Je rince les feuilles 2 fois très rapidement, et c'est parti pour la première infusion.

Une quinzaine de secondes plus tard, j'obtiens une liqueur vraiment translucide et rouge-orangée. Un petit détour par le fond de la théière m'indique que j'aurais peut-être dû casser en plusieurs morceaux le "bloc" de pu erh que j'y ai déposé, car malgré les 3 bains, il est encore entier. Bizarrement, je retrouve dans la théière des notes de torréfaction qui prennent presque le dessus sur le côté boisé.

Cette première tasse me laisse un peu sur ma faim : d'accord, la liqueur est très souple, très plaisante, mais peu d'arômes sont décelables. J'ai juste une bonne rétro qui m'évoque toujours les sous-bois. En tout cas, absolument aucune amertume ni astringence.

Deuxième tour : une trentaine de secondes (au pif) aïe j'ai bien peur d'avoir un peu forcé, la liqueur est presque noire, je ne distingue plus le dessin au fond de ma tasse (qui est en réalité un zhong, d'ailleurs). Si ça se trouve mon bloc de pu erh s'est délité (effectivement, il a commencé à se décompacter) et cette infusion prolongée va me donner un truc imbuvable.
Finalement c'est mitigé : je trouve la liqueur à la fois poussiéreuse et granuleuse, ce qui est désagréable, mais en même temps j'ai un peu plus de présence des notes de vieux bois. Cela dit, ce n'est toujours pas très enthousiasmant.



Troisième tour, moins long : le bloc de pu erh se délite, la liqueur n'est ni trop pâle ni trop noire, ça s'annonce bien. Je retrouve une liqueur limpide et le thé a plus de relief sans être "chargé" comme dans la deuxième infu. C'est à la fois souple et plein, l'arrière goût est présent et plaisant. Par contre, c'est monolithique. Si le sheng dégusté précédemment avait des arômes qui partaient dans tous les sens, ce pu erh cuit est on ne peut plus monocorde. Poursuivons.

N°4 et suivantes : légère évolution, les arômes s'intensifient et deviennent plus riches et précis. Bon, je ne sais pas les détailler, ça va de la cave au grenier en passant par le jardin, toute la panoplie des arômes que je pensais trouver dans un shu est bien là, mais je ne suis pas empli d'extase.
Je concède cependant que c'est sans comparaison avec les pu erh cuits que j'ai pu boire jusqu'à présent. C'est de loin le meilleur, mais je m'attendais à une révélation, ou presque, et c'est raté.
Il est très bon, mais il manque quelque chose, je ne sais pas quoi...

Viiite, un autre shu à goûter !

[Autre explication : je l'ai mal préparé, ce qui est tout à fait plausible !]

La suite de la séance n'apportera pas de modifications notables à mon verdict de néophyte : bien, mais pas top.



1 mai 2010

Apprendre le chinois ??

Je me pose la question : faut-il que j'apprenne le chinois pour avoir plus de chance d'étendre mes connaissances en thé ?
Pour le moment je bois en très grande majorité des thés chinois (presque 100%) et la connaissance du mandarin pourrait m'aider à déchiffrer les emballages des galettes de pu erh, à aller sur des sites internet spécialisés mais non traduits en anglais, et aussi à mieux appréhender la culture du pays.
Il existe apparemment beaucoup de dialectes en Chine ; est-ce que le mandarin est communément parlé par tout le monde ? Me mettre à l'apprentissage de cette langue pour finalement me rendre compte que seul une minorité de chinois l'utilisent serait plutôt rageant.

Reste le problème de la complexité. Je me fais de cette langue une idée peut-être préconçue, mais en partant de zéro ça semble incroyablement compliqué. Les sinogrammes sont magnifiques, mais combien d'heure, de jours ou d'années de travail vont être nécessaires pour arriver à en décoder quelques uns ?

Il y en a tout de même un que je repère maintenant très facilement : 'cha', le thé bien sûr :



La Chine et sa culture, indépendamment du thé, m'ont toujours intéressé (vaguement, je l'admets). La Chine des paysages, des traditions, des arts... Il y a malheureusement aussi le visage de la Chine que l'on peut réprouver. La Chine de la répression, de la non-liberté d'expression, du travail forcé des enfants, des délocalisations, de l'annexion du Tibet, etc.
Difficile de faire la part des choses et de juger sans connaître. Calquer bêtement mes repères et mes valeurs d'occidental sur l'empire du milieu sans même y avoir posé un pied serait une erreur.

Quoi qu'il en soit, j'ai quand même envie d'apprendre le chinois. Je vais me renseigner sur les différentes méthodes existantes, il y a peut-être des bouquins très bien faits qui permettent un apprentissage méthodique mais progressif (et facile ?) du chinois !