17 janv. 2011

Liu Bao Cha 1958


Oui oui, vous avez bien lu. Et non, il n'y a pas d'erreur dans l'année.
Il s'agit bien d'un thé de 1958 !


Pour ceux qui n'ont aucune idée de ce qu'est le Liu Bao Cha (c'était mon cas), je vous renvoie vers l'article d'Emmanuel sur son blog.

À vrai dire ça fait un bon moment que j'ai cet échantillon de la M3T (merciiii Julien) et que je n'ose pas l'infuser. Pensez-vous, un tel vieillard, je ne voudrais pas le brusquer, le rater, le gâcher ! Et puis ce soir ça m'a pris d'un coup : Liu Bao Cha !


Les feuilles sèches ne sentent pas grand chose. En collant le nez dessus puis en expirant doucement par le nez, les feuilles se réchauffent, s'humidifient. Un très léger parfum se fait remarquer, un parfum de vieux bois.

Dans le zhong chaud, une odeur de vénérables boiseries, dans des tonalités chaudes et épicées. C'est très évocateur, très "nostalgifiant", presque envoutant.


Double rinçage express. Bah oui : déjà qu'aujourd'hui je n'ai qu'une confiance relative pour ce qui est des conditions d'hygiène en vigueur dans le processus de fabrication du thé, imaginez dans les années 50 !

Première infusion (10").


Liqueur étonnement sucrée. Un mélange de sirop d'érable et de vieux pu erh. C'est pas tout à fait un goût de pu erh mais ça s'en rapproche beaucoup. Les notes vieillies sont admirables mais à côté de ça je déplore un petit manque d'envergure, de relief ou d'étendue aromatique.
La liqueur est cependant très agréable, ça réchauffe, ça réconforte, j'aime beaucoup. Ça me laisse songeur. Un thé de 52 ans d'âge...

J'ai poursuivi 30", 1', 2', 5', 10'. Pas grand chose à rajouter : du vénérable sirop de thé.


16 janv. 2011

Galette n°30 (1999)


Échantillon de la galette n°30 (sheng cha / 1999) de la Maison des Trois Thés.
Très bonne odeur des feuilles sèches. Un thé qui n'a qu'une douzaine d'années mais dont le parfum a déjà des notes de pu erh beaucoup plus vieux.


Les premières infusions ont été assez étranges : liqueurs assez troubles, goûts de légumes (je n'ai pas réussi à déterminer lesquels) et je n'y ai retrouvé ni la puissante fraîcheur d'un jeune pu erh ni l'onctueuse sagesse d'un vieux.


La suite, beaucoup plus satisfaisante au niveau de la texture, ne m'a pas follement enthousiasmé au niveau des arômes. C'est un bon pu erh, mais il semble comme en pleine "middle life crisis". Il a peut-être été meilleur par le passé, ou bien il le sera d'ici quelques temps, ou pas.


Tout de même une belle dégustation, des sensations plaisantes (surtout à partir du milieu de la session sur des infusions plus longues), mais je reste un peu sur ma soif sur ce coup-là. Rien d'étincelant pour moi dans cette galette. En tout cas pas aujourd'hui, pas avec cette théière, avec ce dosage, avec ces infusions, etc...

Théières


Une théière en verre type Gong Fu Cha, petit volume (14cl), qui a fait des merveilles avec le thé rouge "Da Yeh Oolong" de Stéphane. Je reviendrai plus tard sur ce thé rouge vraiment très réussi.


Finalement assez proche d'un zhong (neutralité, vidange rapide, contenance), j'ai voulu essayer cette petite nouvelle avec un thé vert.


J'ai obtenu de bons résultats avec mon Long Jing, que j'ai par contre un peu bousculé en voulant prendre une photo tout en versant l'eau chaude. La photo ci-dessus est donc ce qu'il ne faut PAS faire (sauf si vous préparez un thé à la menthe "à la marocaine")...

Et pour ceux qui l'avaient remarquée sur la première photo, voici la deuxième petite nouvelle, toujours de chez Stéphane : une Run Yi de 8cl en Hungni d'Yixing.


En pleine séance de culottage...

Premiers tests sous peu !



9 janv. 2011

Nannuo 2010 - Essence Of Tea


Il serait peut-être bien temps de goûter cet échantillon, reçu avec ma commande des pu erh 2010 d'Essence Of Tea. Je n'ai pas bien compris si ce thé avait été mis en vente ou pas (ou retiré), en tout cas il n'apparaît pas (plus) sur le site d'EoT, contrairement aux 5 autres.

Je n'ai plus vraiment en tête ces 5 pu erh (sauf la Banpen) donc il sera difficile de comparer, mais c'est de toute façon pas l'objectif.


Hop, rinçage express, infusions.


Liqueur d'un jaune pâle à soutenu en fonction des durées d'infusion, délivrant immédiatement un bon petit goût de jeune sheng cha. La présence aromatique n'est pas non plus très virulente, ni contrastée. Ce thé est bon, mais raisonnablement.


Pas grand chose de plus à raconter, il est loin d'être mauvais ce petit pu erh. Il n'a rien de transcendant, ce n'est sans doute pas le meilleur des pu erh "Essence Of Tea" 2010, mais il se boit tout seul.


Faut quand même le pousser un peu pour disposer d'un minimum de "matière" sur la langue. Sinon il est relativement plat. Pas fade, mais presque. Alors qu'en augmentant drastiquement les durées d'infusion, ça passe. À noter : aucune astringence, pas d'amertume, même en infusant longtemps. C'est à se demander si c'est vraiment un pu erh :)


8 janv. 2011

P'tit cube


Un p'tit cube de pu erh cuit, envoyé par Julien, acheté chez Stéphane,
et infusé dans ma théière.


Je n'ai pas trop d'infos dessus, il date de 1990 semble-t-il, c'est tout ce que j'ai en stock.


Il a l'air moins compact que le Fu Zi Zhuan.


Double rinçage, et première infusion relativement longue (30") pour commencer à délasser le cube dans la théière. Liqueur très pure, relativement aromatique, ce qui est plutôt encourageant puisque le cube est encore bien compact.


Deuxième infusion, beaucoup plus courte : liqueur très foncée, très chargée. Notes de café, céréales torréfiées, assez peu de notes de bois/humus etc...
Encore une fois, un cube de pu erh cuit qui me laisse un peu dubitatif : très fort en goût, dans un registre très éloigné d'un shu cha 'classique'.


Ci-dessous, le "cube" suite à la deuxième infusion. Contrairement aux apparences, tout est d'un seul tenant.


Infusions suivantes : pour ne pas avoir une liqueur trop chargée de particules, trop lourde, je fais des infusions express. La liqueur s'en trouve adoucie, assagie, et je retrouve un comportement plus "classique". Ce cube va être difficile & long à épuiser. Je pense que cela se fera sur 2 jours.

...

En fin de compte, le cube a rendu l'âme plus rapidement que prévu : au bout de cinq ou six infusions il a fallu augmenter sévèrement les durées d'infusion. J'ai poussé jusqu'à une dizaine d'infusions.

Bilan en demi-teinte : sur des infusions réussies (pas facile avec les cubes), j'ai eu quelques belles choses en texture (du velouté, du liquoreux) mais pas d'explosion aromatique, un thé un peu 'plat', sans vraiment de surprise et sans la composante 'épicée' que j'aime retrouver dans les pu erh cuits.
Sur les infusions exagérées, des notes très marquées de malt / céréales grillées / café mais en délivrées en contrepartie d'une liqueur très chargée, lourde et pas fluide du tout.

Décidément, les cubes de pu erh cuit n'ont pas la cote avec moi !

6 janv. 2011

Maocha "Wu Liang Shan"


Un échantillon de pu erh 2007, offert par Francine et que j'avais un peu oublié dans un tiroir, (il était dissimulé sous d'autres petits sachet qui attendent impatiemment leur tour).

Quelle surprise en ouvrant le sachet : les feuilles de ce pu erh sont gigantesques !
Précision : elles proviennent de théiers sauvages, c'est en tout cas ce qui est indiqué sur le sachet.


Du coup je réutilise avec succès la technique dite "des spaghettis", déjà utilisée avec les Longues branches : je verse de l'eau chaude sur les feuilles qui, ainsi "ramollies", se plient sans résistance et rentrent sagement dans la théière. J'ose à peine imaginer la taille qu'elles feront une fois infusées !


Bon, une fois dans la tasse, qu'est-ce que ça a donné ? Eh bien malheureusement, ce pu erh est plus spectaculaire visuellement que gustativement. Il n'est pas mauvais mais manque vraiment de personnalité, sa présence en bouche est limitée, et ses arômes pas très développés. En revanche, il est très pur, vraiment limpide et offre une texture de qualité qui le rend relativement agréable en bouche.
Un thé réconfortant, qui réchauffe, tout de même agréable à boire, mais au niveau gustatif, il n'est pas très intéressant.


Je pense que le visuel joue beaucoup dans l'appréciation du thé : si ce maocha avait été composé de petites feuilles cassées, je l'aurais peut-être trouvé meilleur !

À noter cependant que ce maocha est exempt de toute amertume ou astringence, ce qui fait qu'en augmentant sévèrement les temps d'infusion, il est possible de "rectifier" un peu le tir et d'obtenir par conséquent une liqueur avec davantage de matière aromatique.


5 janv. 2011

Balance ?

Après une année de "pratique" du thé, je me décide (enfin ?) à investir (une quinzaine d'euros, c'est pas la mort non plus) dans une balance. Pourquoi ai-je attendu tout ce temps, et surtout pourquoi ai-je changé d'avis ?

Pourquoi avoir attendu un an ? Tout simplement parce que l'on peut très bien se passer de balance. C'est d'ailleurs ce que j'ai fait durant tout ce temps. Dosages pifométriques, infusions au jugé, tout au feeling ça fonctionne très bien. Sauf que j'en suis arrivé à très largement surdoser mes pu erh. Certaines fois je ne reconnaissais même plus les thés que j'infusais alors qu'ils faisaient partie de ceux que je consomme régulièrement. Rater des infusions pour une histoire de dosage, c'était perdre du temps, de l'énergie, et du thé bêtement.


Oui, il est tout à fait possible de se passer de balance lorsque l'on a déjà des bases, des réflexes, des automatismes et des ordres de grandeur. Lorsqu'on débute, c'est également possible, mais c'est plus risqué. Une fois qu'une certaine expérience est acquise (et que l'on connait bien les thés que l'on possède), on peut plus facilement se reposer sur ses bases pour ne se consacrer qu'au feeling en ne conservant que l'essentiel : feuilles de thé + théière + eau = thé.
Je ne suis jamais passé par cette phase d'apprentissage et j'ai fini par me lasser de ces infusions ratées car trop dosées (bien que cela ne soit pas - loin de là - la seule source d'erreur possible).

L'élément déclencheur : j'ai sur mon étagère deux très beaux thés verts que je compte faire durer tout l'hiver et que j'infuse avec attention et parcimonie (un Long Jing et un Anji Bai Cha). Si ce ne sont pas les deux meilleurs thés verts que j'ai pu boire jusqu'à présent, ils n'en sont pas loin. Pour les avoir goûtés plusieurs fois chacun, je sais parfaitement de quoi ils sont capables lorsqu'ils sont infusés à la perfection (en toute modestie :). Et à plusieurs reprises, je les ai ratés, généralement à cause d'un mauvais dosage. Et ça se joue à pas grand chose !
Il faudrait faire l'expérience : 2g de Long Jing posés à côté de 2g d'Anji Bai Cha. La différence de volume doit être spectaculaire. Vu que je n'en bois qu'environ une fois par semaine (et alternativement), je désespérais de finir par trouver mes repères pour doser ces deux thés verts...
Il y a quelques jours, j'ai utilisé cette balance pour infuser mon Long Jing : 2 grammes dans un zhong, c'était tout simplement parfait !


Alors ai-je bien fait de m'allier les services de ce petit gadget électronique, ou bien me suis-je laissé berner par l'illusoire utilité d'un tel objet si éloigné de la pratique du thé ?

En tout cas, je redécouvre les vertus des dosages raisonnables et je repars sur des "bases" saines (merci Philippe d'avoir remis en ligne tes archives, notamment cet article dont je copie-colle sans vergogne quelques lignes) :

Pu Er "cuit" : 4 à 6 g / 10 cl
Pu Er "cru" : 2 à 4 g / 10 cl
Wulong : 6 g / 10 cl
Vert : 2 g / 10 cl
Rouge : 3 g / 40 cl


Je valide sans hésitation 2g pour les thés verts, 3g pour les rouges. Testé et approuvé. Pu erh cru, 2g ça me semble un peu short, j'en mets 4.

Il est très facile de passer du simple au double de poids en fonction des degrés de compression et de la taille des feuilles, tout ça pour un même "volume" de thé estimé à l'œil : je me suis rendu compte en faisant joujou avec cette balance que j'en étais arrivé à mettre quasiment 8 ou 10g de pu erh dans ma théière certaines fois !

Les dosages indiqués par Philippe ne sont évidemment pas à prendre au pied de la lettre, il faut savoir les adapter en fonction des thés au sein d'une même famille, mais je dispose maintenant d'un outil qui me permettra d'éviter les erreurs grossières que j'ai pu commettre par le passé. J'espère ne pas non plus tomber dans l'excès en l'utilisant systématiquement et en cassant des feuilles de thé en 2 pour tomber pile à trois décimales près.

Voilà, tout ça pour vous dire que j'ai plein de bonnes raisons pour justifier - arguments solides à l'appui - cet achat compulsif et non indispensable. De la même manière, je vous expliquerai la semaine prochaine pourquoi j'ai investi dans un thermomètre ;)

4 janv. 2011

Menghai 7542 (1999)

Pu erh cru de la Menghai Tea Factory, recette 7542, année 1999.


Un énorme merci à mon voisin (qui se reconnaîtra) pour cet échantillon (c'est un thé qu'il avait acquis via Stéphane). Mais peut-on encore parler d'échantillon avec 20g de thé ?? Mon "Cha He" déborde !!

Les feuilles ont pris une belle teinte foncée au cours des années, et offrent des parfums pour le moins aguichants : à la fois vifs et déjà arrondis, anoblis par la maturation. J'en mets 4g dans ma théière (oui Olivier, j'ai finalement cédé à l'appel de la balance, j'en reparlerai un autre jour), je rince et j'infuse environ 10 secondes, c'est le temps qu'a pris la goutte d'eau pour se rétracter dans la théière.

La liqueur est magnifique, une très belle couleur, et je dois dire que cette première infusion me ravit : une palette aromatique puissante et variée, j'ai un peu de mal à me remémorer un thé équivalent parmi ceux que j'ai eu l'occasion de goûter. L'odeur dans la théière est elle aussi assez particulière, mais vraiment superbe.


#2 (20') : Hier je parlais de manque de relief, pour le coup je suis servi. Ce pu erh vraiment délicieux. Des notes boisées profondes et suaves qui coulent dans la gorge, des notes vertes sur la langue et des remontées mentholées dans les fosses nasales, je ne sais plus trop où donner de la tête. L'odeur qui se blottit dans le couvercle de la théière est clairement de l'eucalyptus. Jamais vu ça, j'ai presque la sensation de me faire une inhalation aux huiles essentielles !

#3 (30") : toujours du même tonneau, les infusions sont relativement homogènes. Je ne vais pas m'en plaindre... C'est vivifiant, clair, précis, ça pétille dans tous les sens, c'est très bon.

#4 (45") et 5 (1') : en déclin malgré l'augmentation des durée d'infusion. Ca reste tout de même quasiment irréprochable.

Deux petits "bémols" : ce thé n'a tellement rien à voir avec tous les autres pu erh que j'ai bus que c'en est un peu déstabilisant : la perte des repères impose une remise en question immédiate de ses critères d'appréciation habituels. Finalement, c'est plutôt une bonne chose, donc il ne reste plus qu'un seul bémol : une longueur en bouche un peu courte, ce qui est extrêmement dommage au vu de la qualité exceptionnelle de ce thé !

D'un autre côté, le fait que ce pu erh s'assagisse de la sorte (après la fougue des 3 ou 4 premières infusions) est plutôt une belle surprise : la dégustation devient très relaxante, c'est comme un baume bienfaisant qui vient baigner l'ensemble de la bouche, de la gorge, et qui vient décontracter l'estomac et le ventre.

Bon, je vous laisse en plan, je vais savourer la fin de ce thé en égoïste. Vous aurez compris que ce thé m'a beaucoup plu !

Merci encore cher voisin ! (d'ailleurs je n'ai pas ton mail, écris-moi pour qu'on s'organise un petit gong fu cha, j'ai quelques petites choses à te faire goûter :)


3 janv. 2011

Galette n°64


Un sheng cha de la Maison des Trois Thés, la galette 64 (automne 2008, Mengku).
Allez hop : 3,5 grammes de feuilles plutôt en bon état dans ma théière bien chaude. L'odeur des feuilles sèches me plaît bien, c'est un bon début.

Rinçage, infusion : une liqueur limpide, des arômes plaisants mais pas exceptionnellement puissants, un arrière-goût plutôt faible... Ça se boit tout seul, je ne trouve pas de gros défauts dans ce thé mais disons que je n'y trouve rien non plus de fantastique. J'ai dégusté tellement de splendides trésors de la maison que je deviens difficile. Poursuivons.

#2 (20 ou 30") : un peu plus de corps, un peu moins "transparent", ce pu erh oscille entre un goût boisé beaucoup trop ténu pour être intéressant et un bouquet végétal pas assez développé pour flatter le palais. Du coup j'ai l'impression de boire un sheng cha certes bien fait, tout à fait "buvable", mais assez fade. Si elle avait davantage de coffre, la rétro pourrait être superbe, mais ce thé manque un peu de "pêche", que ce soit au niveau des arômes en bouche, du retour nasal ou de l'arrière-goût. La sensation en bouche et dans la gorge est pourtant très belle, dommage.


#3 (45") : pas vraiment d'évolution pour ce jeune pu erh brut. Un petit côté citronné / agrumes pas désagréable, mais je m'attendais à quelque chose de plus spectaculaire pour une galette de la M3T. Relativisons : il n'est pas mauvais, loin s'en faut, mais j'ai goûté de meilleurs jeunes pu erh bruts, sans doute beaucoup moins onéreux que celui-ci et d'origine moins "prestigieuse". Bref, je reste un peu sur ma soif.

#4 (1'30 à 2') : un petit léger mieux, mais rien de transcendant. Absolument aucune astringence ni amertume malgré cette infusion assez longue. Si ça se trouve, c'est un thé à boire dans 15 ou 20 ans. Un thé de bonne qualité (de très belles feuilles, une bonne odeur à sec), mais qui ne s'exprimera pas avant un bon moment. Pour l'instant, je ne le trouve pas équilibré, pas structuré, pas formidable quoi.
Notons cependant que l'arrière-goût prend un peu d'ampleur petit à petit, à moins que ce ne soit l'imprégnation du palais qui n'en donne l'illusion.

#5 (3') et suivantes : je ne vais pas me répéter, la suite et la fin de la session ne m'ont pas fait changer d'avis. Cet échantillon ne m'a pas donné envie d'investir dans cette galette n°64 (ce qui n'a pas été le cas d'autres crus de la M3T  - pour le plus grand désespoir de mon compte en banque - qui m'ont clairement époustouflé). On ne peut pas gagner à tous les coups, et je ne vois pas en vertu de quoi cette boutique n'aurait pas aussi en rayon quelques références "basiques". Cela dit, si ça se trouve, dans 20 ans ce sera un des meilleurs pu erh de la planète.