26 nov. 2012

Da Xue Shan


Premier puerh d'une série assez longue, celle des thés de Lan Ting Cha Chang.
Il s'agit du Da Xue Shan Lao Shu, un puerh brut du printemps de cette année 2012 (le 5 avril). Pour ceux qui me lisent depuis quelques temps, vous aurez sans doute remarqué que Lan Ting Cha Chang, ça ressemble beaucoup à Lan Ting Chun, le producteur déniché par Olivier et dont j'avais déjà parlé à plusieurs reprises. Il s'agit bien du même producteur ; les raisons de ce changement de nom sont assez complexes, et il faudra attendre un prochain d'article de puerh.fr pour avoir davantage d'éléments d'information sur cette histoire à rebondissements.


Pour simplifier, on parlera de LTC, et l'essentiel c'est quand même qu'il produit de superbes puerh du Lincang, à des prix absolument indécents. Rendez-vous compte, une vingtaine d'euros la galette !


Pour en avoir goûté plusieurs (de la série des puerh LTC 2012), je crois pouvoir dire sans trop m'avancer que ce Da Xue Shan est sans doute l'un des meilleurs dans la catégorie des puerh bruts. C'est la troisième fois que je le goûte, et je suis encore cette fois scotché par la qualité de ce puerh.


La galette exhale un parfum très "Lincang", qui me fait irrémédiablement penser à la galette Min Feng 2006 de chez Yong De, avec un surcroît de peps, une énergie toute bulanguesque qui se détecte dès les feuilles sèches. C'est parfumé et puissant à la fois, additionné d'une touche de fumée qui n'a - cette fois - rien à voir avec le faux fumé des puerh issus de théiers sauvages. Bref, ça sent le très bon puerh, et on retrouve tout ça dans la tasse dès les premières infusions.


Pour infuser ce type de jeune sheng, je ne me pose plus aucune question : je remplis très généreusement la théière (sans toutefois faire outrageusement déborder comme avec un maocha), je rince vite fait, et j'infuse court, très court.


Résultat garanti avec ce Da Xue Shan Lao Shu : des liqueurs limpides, éclatantes, pleines de matière, de tenue et de parfums. On en a plein la bouche sans toutefois saturer les papilles, que ce soit par la texture ou les sensations aromatiques, c'est franc sans pour autant manquer de finesse, bref j'adore. Même en essayant d'oublier que ce thé est vendu à environ 5€ / 100g, c'est saisissant.


Que dire de plus ? Que pour couronner le tout ce puerh est endurant (bon, faut dire, vu le dosage...) ? Qu'il délivre une superbe amertume qui structure le tout de la plus belle des manières ? Qu'il est impossible de rater sa préparation ? Que je ne lui trouve aucun défaut ?


Bon, sans faire de prosélytisme, si vous vous intéressez au thé mais que vous n'avez jamais osé mettre un pied dans l'univers des puerh non fermentés, c'est peut-être l'occasion de se lancer. Honnêtement, à ce prix là... On peut facilement trouver beaucoup moins bon, mais c'est plus cher.
Et pour les autres, les toxicos de la feuille brute, ceux qui ont plutôt l'habitude d'acheter des puerh 5 ou 10 fois plus chers que celui-ci, si j'étais à votre place, je n'hésiterais pas bien longtemps :)

10 nov. 2012

Matchaddict

Jusqu'à il y a peu, je n'étais pas un buveur de matcha, mais je dois dire que depuis quelques temps j'ai pas mal accroché et je prends de plus en plus de plaisir à préparer et à déguster ce fameux thé en poudre.


La forme de ce Chawan de David Louveau de La Guigneraye est tout à fait adaptée au débutant que je suis, car il facilite beaucoup le moment crucial où il faut battre le thé pour le faire mousser.


Le vert du Matcha ressort de façon assez incroyable sur le noir brut de ce bol, qui commence d'ailleurs à se colorer de vert par endroit d'une fois sur l'autre.

7 nov. 2012

Lao Cha Shu


Ce puerh brut de 2010 est encore un de ces petits trésors de maocha parvenus jusqu'à moi par l'intermédiaire d'Olivier de puerh.fr. Ce maocha a été produit par un certain Li Yu Lu dans le xian de Fengqing (Nord du Lincang), je n'en sais pas davantage.


Les feuilles, très foncées pour un si jeune puerh, me font vraiment penser à celles des puerh issus de théiers violets. Le parfum me plaît immédiatement malgré la présence de deux éléments qui habituellement ne m'enthousiasment pas outre mesure : une touche de fumée et un soupçon de "théiers sauvages". C'est assez léger et ça se mêle harmonieusement avec du fruit frais et du boisé vraiment intéressant, donc ça passe sans problème.


Je remplis généreusement ma théière de Petr Novak et je rince deux fois rapidement avant de faire la première infusion, très rapide elle aussi.


J'accroche immédiatement à cette très belle liqueur orangée et d'une limpidité parfaite : j'y retrouve un mélange vraiment réussi de thé violet très doux, d'un très beau cocktail de fruits, de touches discrètes de fumée/théiers sauvages, et d'un ensemble boisé poivré discret mais bien agréable.


C'est assez déroutant car je ne suis pas super fan des parfums qui résident dans la théière, un peu trop axés "wild tree", et pourtant le résultat final dans la tasse me plaît beaucoup. Aussi bien au niveau de la présence en bouche que de la texture, ça passe vraiment tout seul.


Cette liqueur d'un orange soutenu se boit comme du petit lait : c'est doux, presque sucré mais sans être trop typé pâtes de fruits / bonbons, c'est un puerh encore très jeune mais qui a déjà perdu un peu de ce pôle végétal frais et surtout cette couleur est vraiment étonnante pour un thé qui a seulement 2 ans...


Les infusions s'enchaînent et je me surprends à boire ce thé sans même y penser, remplissant mes tasses les unes après les autres, comme si je connaissais déjà ce thé et que je ne cherchais même pas à percer sa personnalité. Il n'est effectivement pas ultra typé, ni extrêmement long ni très fort en bouche. C'est à peine si je parviens à lui décrocher une petite amertume en poussant les infusions, mais pourtant, qu'est-ce qu'il est bon ce maocha !


Je ne sais pas trop quoi penser de ce puerh : très doux, ultra facile à boire (je suis certain que les personnes qui n'aiment pas le puerh pourraient adorer ce thé), mais quand même doté d'un minimum de personnalité pour être suffisamment intéressant, il me semble assez singulier.


Superbes feuilles, thé surprenant, j'aimerais bien en apprendre un peu plus sur l'origine de ce Lao Cha Shu : type et âge des arbres, particularités au niveau de la récolte ou du procédé de fabrication...

6 nov. 2012

Galette n°10 - 1987 (M3T)


Ça faisait longtemps, voici une petite antiquité de la Maison des Trois Thés, la galette n°10 de 1987. C'est un puerh brut originaire de la région de YiWu si j'ai bien compris, mais nous n'en saurons pas davantage sur cette création de Mme Tseng.


Merci encore à celui qui m'a envoyé cet échantillon, car évidemment je ne dispose que de ces quelques grammes. Je ne sais pas si cette galette est encore disponible à la vente, mais si c'est le cas je pense que l'on ne doit pas être trop loin du demi-millier d'euros pièce, ce qui la met d'emblée largement hors de ma portée.
D'où mon plaisir évident de déguster avec parcimonie, de temps en temps, ces petits morceaux d'histoire.


Ces petites feuilles d'un beau rouge foncé offrent, une fois plongées dans la théière bien préchauffée, un beau parfum qui ne me laisse pas supposer que ce puerh ait été stocké très humide, à moins que cela ne fasse maintenant un bon moment qu'il en soit sorti. Ce qui est sûr c'est que le parfum est appétissant, vif, clairement épicé (genre camphre, bois exotique...) et qu'on est loin de la cave humide.


Les premières infusions donnent immédiatement le ton : ce puerh a gardé une vraie vitalité, ça prend bien la bouche par la grâce d'une bonne dorsale verte et mordante juste ce qu'il faut, rehaussée par une amertume idéalement placée et très justement dosée.


Assez épicée, cette galette n°10 n'en offre pas moins une belle rondeur et une douceur onctueuse, certainement attribuables l'une comme l'autre aux 25 année de maturation de ce puerh.


Bon alors je ne vais pas en faire des tonnes, la seule chose que l'on peut réellement reprocher à ce puerh c'est un flagrant manque de longueur en bouche, mais vue la qualité de la liqueur, des arômes et l'équilibre presque miraculeux qui soutient l'ensemble, on peut lui pardonner.


Les couleurs des liqueurs sont franchement magnifiques, on passe de l'ambre à l'acajou avec toujours une limpidité irréprochable, c'est vraiment du très très bon. En bouche c'est charnu, bien présent, à la fois vif et frais puis boisé et presque sirupeux. Par contre, une fois qu'on a avalé, il ne se passe plus grand chose, ou alors pas longtemps. C'est dommage.


Merci petite galette n°10 d'avoir patiemment attendu pendant 25 ans que je m'occupe de tes belles feuilles qui ont su rester fermes et presque vertes. De très beaux restes de vitalité, de superbes parfums, une bien belle dégustation.

Suan Cha

Voici un thé littéralement hors du commun, qui nous ramène aux origines de la maturation du puerh. Si vous n'avez pas lu l'article très fouillé et richement documenté qu'Olivier a mis en ligne il y a quelques temps à ce sujet, je vous engage à aller le lire, vous apprendrez bien davantage de choses à propos du puerh qu'en restant sur ce blog. C'est par ici que ça se passe : puerh.fr, les origines de la maturation du puerh.


Ce Suan Cha a été confectionné en 2011 dans une tribu Bulang établie à Shuangjiang dans le Lincang, et plus particulièrement par un certain M. Feng, celui-là même qui est à l'origine du sublimissime maocha que j'avais présenté ici dans sa version 2010 et très récemment dans sa version du printemps 2012. Rien à voir cependant entre le Suan Cha (littéralement 'thé acide' ou 'aigre') et le maocha plus "classique" que j'ai eu la chance de goûter. Pour éviter de reformuler bêtement ce qu'Olivier a déjà écrit ailleurs, je me permets de faire un copier-coller de l'article :

Traditionnellement confectionné pour les fêtes et rituels, et en particulier les mariages (qui ne pouvaient avoir lieu sans Suan Cha), c'est un thé rare et précieux, que l'on ne croise que dans l'intimité d'une famille Bulang, et dont la confection a malheureusement fortement tendance à disparaître aujourd'hui.

Basé sur les mêmes feuilles que celles utilisées pour la confection de puerh conventionnels, le Suan Cha est le fruit d'un savoir faire traditionnel unique et l'aboutissement d'un long phénomène de post-fermentation. Après avoir été bouillies et avoir subit différentes transformations, les feuilles sont mises dans une section de bambou, hermétiquement fermée par de la terre puis emballée dans des feuilles de bananier, avant d'être enterrées dans le sol. Elles y resteront 6 mois, baignées par la chaleur et l'humidité naturelle de la terre avant d'être extraites pour être consommées. Le thé chez les Bulang était en général mangé, additionné de différents aliments et épices, mais il peut aussi être simplement infusé pour être bu de manière plus conventionnelle.


Les feuilles ont un aspect pour le moins particulier, ça ressemble davantage à des boules de feuilles à moitié digérées qu'à du thé. Ou alors à de petits morceaux d'humus compacts... Le parfum dégagé par ce Suan Cha est extrêmement puissant. Je comprends pourquoi on appelle ça du thé aigre, ça me fait penser à l'odeur des olives en saumure, pimentées et parfumées au fenouil. Je me demande bien ce que cela va donner une fois infusé, je dois bien avouer que j'ai un peu peur du résultat...


Je rince plutôt 2 fois qu'une, et mon appréhension s'accroît sensiblement lorsque je plonge mon nez dans le gaiwan : l'odeur est vraiment très, très particulière.
La première infusion, assez courte, est plutôt limpide. L'odeur qui s'échappe de la tasse est beaucoup moins inquiétante que les étranges effluves qui résident dans le zhong. En bouche c'est assez sage, je m'attendais à une attaque acide, mais c'est plutôt typé agrumes, c'est frais mais quand même majoritairement indéfinissable.  En rétro je retrouve pourtant bien un petit quelque chose de puerh brut, mais avec une touche d'algues, de celles qui sont rejetées par la mer sur les plages, et qui, en fin de journée, commencent à "sentir"... C'est surprenant, mais pas désagréable. Je pousse davantage la seconde infusion.


La seconde infusion, beaucoup, beaucoup plus longue (2 minutes à vue de nez), est un peu plus forte mais reste tout à fait "buvable". Je dois dire que c'est assez spécial. Je pense que j'ai sous-dosé ce Suan Cha car ça n'explose pas vraiment en bouche, mais il y a suffisamment de matière pour se faire une idée. Je ne parviens vraiment pas à décrire ce que j'ai dans ma tasse... C'est un peu acide/aigre, je retrouve ce que j'avais baptisé "olives en saumure", plus trop les algues, il y a du fruit mais je suis incapable de dire lesquels, c'est vraiment particulier.


Je pense que ce puerh à la maturation très particulière serait effectivement tout à fait adapté pour cuisiner des plats mijotés (je verrais bien un tajine d'agneau au Suan Cha par exemple). Je me demande bien à quelles autres curiosités Olivier a bien pu goûter dans ce village Bulang au fin fond du Lincang. Je suis quoi qu'il en soit bien content d'avoir eu la chance de tester ce puerh fermenté sous terre dans du bambou et je vais de ce pas remettre l'eau à bouillir pour faire un troisième infusion très poussée, voire même rajouter quelques boulettes dans mon zhong ^^

Pas vraiment appétissant, hein :)

4 nov. 2012

Kamairicha de Sayama


Je sais, j'avais annoncé que ce Hojicha serait le dernier thé de Yoshiaki Hiruma que je présenterai. J'étais sensé me consacrer à la sélection de Florent, et c'est ce que je fais ! Mais voilà, il s'avère que le Kama-iri Cha que je m'apprête à déguster est également l'œuvre de ce singulier producteur de thé japonais.


Produit en mai 2012, cultivar Yumewakaba, ce Kamairicha vient de la préfecture de Saitama, dans le centre du Japon. C'est un thé vert qui a été torréfié à la chinoise, contrairement au procédé d'étuvage typiquement japonais.


Lors de mon premier contact avec ce thé, je l'avais préparé "à la japonaise", en suivant les indications données sur le site, qui sont relativement proches des paramètres "basiques" pour les sencha : petite minute, eau chaude mais pas trop, 70ml et 3 ou 4 grammes de thé.
Je dois avouer que cette première dégustation m'avait laissé complètement de marbre.


Pour le deuxième essai, j'ai donc utilisé un zhong, davantage de feuilles, et de l'eau très chaude. Un peu comme pour un wulong frais et vert.


En procédant ainsi, le résultat m'a semblé vraiment plus intéressant. J'ai eu davantage de parfums, de présence et de tenue en bouche, bref, il s'est passé quelque chose, contrairement aux liqueurs obtenues la première fois.


Avec ces infusions à chaud et quand même relativement longues, il aurait été bien étrange de ne pas obtenir un peu de consistance en bouche, quelques fragrances à se mettre sous le nez et quelques sensations pour les papilles, mais je redoutais quand même de rester totalement insensible aux charmes de ce thé japonais très atypique. Fort heureusement ce ne fut pas le cas.


Ça ressemble donc à un mélange de wulong frais et doux aux accents floraux (type Baozhong) et de thé vert chinois très fin, délicat au possible. La torréfaction, très douce, est omniprésente tout au long des 2 ou 3 infusions qu'il est raisonnable de prétendre obtenir de ces feuilles.


Si vous ne vous attendez pas du tout à retrouver des sensations "thé vert japonais", que vous aimez les thés verts très doux (vraiment très doux hein) que l'on peut infuser à la barbare avec plein de feuilles et de l'eau bouillante sans se retrouver avec une redoutable amertume, les accents floraux et les infusions fraîches et limpides, ce thé est peut-être fait pour vous !


Encore une création saisissante de Yoshiaki Hiruma qui ne peut pas laisser indifférent à condition - selon moi - de pousser un peu les infusions et de ne pas partir avec l'idée qu'on va boire un sencha.

2 nov. 2012

untilted



Ceci explique cela ^^

(Dong Ding 2010 - A. Hojo : dosage bûcheron© sinon rien)

1 nov. 2012

Tsuyu Hikari


J'avais beaucoup aimé la version 2011 du Tsuyu Hikari de chez thés-du-japon. Le cultivar Tsuyu Hikari est le fruit d'un croisement entre le fameux Asatsuyu et un certain Shizu7132 connu pour son parfum de feuille de cerisier du Japon. Je dois avouer que je ne me souviens pas d'avoir détecté un parfum de feuille de cerisier (d'ailleurs, je ne pense pas connaître cette odeur) dans le Tsuyu Hikari de l'année dernière, mais j'ai un très bon souvenir de ce sencha.

A l'ouverture du sachet de ce cru 2012, un parfum très doux s'en échappe. Il laisse présager une torréfaction faible, et m'enchante par ses notes fraîches (vertes) et fruitées, mais sans excès. Les fines feuilles sont de belle facture, d'un beau vert foncé au lustre brillant.


Je vais utiliser les paramètres recommandés sur le site web :

Quantité de feuilles: 5 g
Quantité d'eau : 70 ml / pers.
Température d'eau : 70 °C
Durée d'infusion : 1 minute


Je suis fan de mon nouveau Guinomi !

La première infusion est vraiment très parfumée, et dotée d'une amertume très présente (un peu trop peut-être ?). Il me semble ressentir un gros contraste avec le cru de l'année dernière : il y a tout d'abord ce parfum vraiment intense (serait-ce la fameuse feuille de cerisier ?), mais également ce côté incisif, pas si doux que ce à quoi je m'attendais, en tout cas loin d'être fade et sans personnalité.


Loin de me déplaire, cette première infusion ne m'en surprend pas moins pour autant. Je crois que je m'attendais à quelque chose de plus "simple", de plus classique pour un futsumushi sencha. Sans arriver aux extrémités florales des semi oxydations à la Hiruma, on est quand même ici assez éloigné de l'idée que je me fais d'un sencha 'basique'. Cela dit, j'ai peut-être un peu abusé des thés si particuliers de maître Hiruma ^^


La seconde infusion est somme toute très semblable à la première. L'arrière-goût est toujours aussi long, on est bien dans les  tonalités végétales et fleuries. Puissance et complexité des parfums, vigueur de la présence en bouche et de l'amertume, ce Tsuyu Hikari ne peut pas laisser indifférent, et il est bel et bien doté d'une forte personnalité.


Et hop, ci-dessous encore une photo plic-ploc (je n'arrêterai que lorsque j'aurais obtenu la photo parfaite, comme celles des pubs pour le café :)


L'infusion 3, sans doute parce qu'elle est moins typée est davantage à mon goût. J'aspire vraiment à un retour à des sencha moins parfumés, moins originaux peut-être, mais c'est ce dont j'ai envie en ce moment. C'est sans doute pour ça que j'ai autant apprécié le Yame (dont le sachet n'a pas fait long feu).


Une quatrième infusion, pour la route...


Le Tsuyu Hikari est, tout comme l'année dernière, un très beau sencha d'un rapport qualité-prix tout à fait remarquable. Je note tout de même qu'il a augmenté de 2€, et surtout qu'il est beaucoup plus parfumé/typé/corsé que celui de 2011 (en tout cas dans mon souvenir).