26 janv. 2013

Irish puerh


Le puerh irlandais, vous connaissez pas, hein ? On dirait pourtant que c'est une spécialité locale, bien connue, de chez Robert Roberts. Pour ce qui en est écrit sur le côté de la boîte, on dirait qu'il n'y a pas trop de bêtises en tout cas.


Bon, je suis enrhumé, j'en ai assez des infusions de thym, alors je me fais un p'tit puerh en sachet, qu'on m'a rapporté d'Irlande, et pour tout dire c'est loin d'être mauvais. 


Malgré mon nez plutôt défaillant, j'ai l'impression que ce puerh est meilleur que les "Yunnan tuocha" de supermarché. C'est propre, pas de parfums douteux, c'est très simple et pas mauvais.


Bon, évidemment, pas de longueur en bouche, aucun intérêt particulier dans cette liqueur mais franchement ça se boit bien. Et dans mon état, je n'avais pas envie d'autre chose, c'est parfait !


Que dire de plus (c'est vraiment histoire d'intercaler quelques mots entre chaque photo...), euh, pas grand chose, je remercie au passage ma chère tante pour m'avoir ramené ce Robert Roberts de son voyage en Irlande :)


Franchement, avec de belles photos comme ça, il vous fait pas envie ce puerh irlandais ?


Et en autopsiant le sachet, on retrouve même des petits morceaux de feuille ! Bon, ils sont minuscules, mais ce n'est pas non plus de la poussière. Vivement que mon rhume se termine, j'ai quand même de meilleurs thés qui attendent dans mes placards :)

25 janv. 2013

La galette de Noël


Je fais partie des 50 heureux gagnants de l'opération "Joyeux Noël et bonne année" organisée par Olivier Schneider de puerh.fr. C'était quoi le principe ? Olivier a fait produire par Lan Ting Chun (producteur de thé du Lincang dont j'ai déjà parlé à de nombreuses reprises ici) une cinquantaine de galettes de puerh fermenté, galettes offertes aux 50 premières personnes intéressées. La démarche est à la fois inédite est très sympathique ! Ayant eu la bonne idée de lire mes mails le 24 décembre dernier, j'ai donc répondu dans la foulée et j'ai eu le plaisir de recevoir dernièrement cette fameuse galette de Noël :)


Bon, une galette cadeau-de-noël, totalement gratuite, ça vaut quoi ? Connaissant les produits de LTC, je ne m'inquiète pas trop, mais pour être fixé, rien ne remplace évidemment une petite dégustation.


L'aspect extérieur de la galette une fois déballée m'est relativement familier, je ne sais pas si je dois en conclure qu'à mes yeux toutes les galettes de puerh fermenté se ressemblent (ce qui est quand même un peu le cas si on regarde de loin) ou si il y a vraiment un air de famille avec d'autres shu de la maison (couleur rouille, petites feuilles...) mais peu importe.


En tout cas le parfum est bien typique "jeune puerh fermenté", on distingue à peine quelques traces olfactives du procédé de fermentation, mais c'est bien un ensemble de notes boisées douces et sucrées, de terre humide et de sous-bois qui se dégage de la galette.


Après deux rinçages express et une infusion très courte, j'obtiens ma première liqueur, relativement propre et d'un acajou plutôt foncé.


Le plaisir est immédiat, c'est simple, c'est bien fait, c'est bon. Une liqueur pleine et entière, très douce (un peu à la manière d'un Liu Bao Cha), moelleuse et sucrée. Tellement moelleuse et sucrée qu'on a l'impression de déceler des notes de vanille, de cannelle... C'est d'ailleurs peut-être davantage qu'une impression, mais en tout cas le rendu est propre, la texture agréable, exempte des parfums louches que l'on trouve parfois dans les mauvais puerh fermentés.


Du moelleux, de la rondeur, mais ce puerh n'en est pas pourtant monotone. On retrouve ici et là comme des accents aiguës, qui viennent titiller les papilles et réveiller un peu l'atmosphère de torpeur automnale dégagée par ce thé.


C'est un puerh qui s'affine ensuite au fil des infusions. Il perd petit à petit de sa densité et de son moelleux pour proposer une structure plus dessinée, plus verte et offrant davantage d'accroche dans le palais.
Bref, une dégustation très agréable avec ce bon petit puerh fermenté, je salue et remercie au passage Olivier pour cette initiative et pour cette belle galette de thé que je suis ravi d'ajouter dans ma collection.

19 janv. 2013

Japan VS Poland


J'utilise maintenant depuis quelques temps le petit kyusu rouge d'Andrzej Bero, celui que vous pouvez voir ici (ou ), et ce presque chaque matin avec du sencha. J'ai comme l'impression que par rapport à mon kyusu de Watanabe Tozo il y a une différence de rendu suffisamment perceptible pour que je me décide enfin à faire un "vrai" test en parallèle.


En fait pour ce test je vais plutôt utiliser un shiboridashi d'Andrzej, fabriqué avec la même glaise que le petit kyusu rouge. Il est à peu près de la même taille que ma Tozo, cela permettra d'avoir des paramètres d'infusion davantage identiques. J'ai testé ce shibo pas plus tard que ce matin avec mon sencha du moment, et le rendu me semble vraiment semblable à celui du petit kyusu polonais.


2 grammes de sencha pour chaque ustensile.
Shioboridashi et kyusu préchauffés simultanément avec la même eau, infusions réalisées en même temps avec le même volume d'eau (une petite tasse). Bref, tout est équivalent.


Première infusion : les 2 liqueurs ont un aspect identique. La liqueur issue de la Tozo semble davantage parfumée. En bouche, le shibo offre un rendu tout en rondeur là où la Tozo laisse davantage l'amertume (ou les parfums les plus ciselés) s'exprimer. Le shibo gomme un peu les aspérités là où le kyusu japonais semble plus précis. La terre du shibo polonais donne un rendu plus harmonieux.


Infusion 2 : en plongeant le nez dans les ustensiles, les parfums me semblent plus concentrés dans la Tozo.
Le kyusu paraît là encore plus précis et favorise semble-t-il la longueur en bouche, là où le shibo est toujours plus rond et plus lissant.

Bon, ce "test" semble confirmer ce que j'avais perçu, mais comment être certain que tout n'a pas été faussé par ce que je pressentais ? Ne faudrait-il pas doubler cet exercice d'un test à l'aveugle pour confirmer tout ça ? Je ne suis pas - et ne serai jamais - un spécialiste des terres, des eaux, des alliances entre terres, thés, eaux, méthodes de chauffe etc etc. Le côté technique et scientifique de la préparation d'un thé ne me passionne pas, donc je m'arrête là pour l'instant. Cela dit, en fonction de l'humeur du jour, des envies ou du thé à infuser, je saurai me souvenir des différences entre ces deux ustensiles au moment de choisir l'un d'entre eux pour infuser mon sencha !


Encore merci et bravo à Andrzej pour ce bel objet qui n'a pas à rougir, loin de là, à côté du kyusu de Watanabe Tozo. Deux mondes différents, deux styles n'ayant strictement rien à voir, mais au final deux objets de thé ayant chacun leur personnalité.

13 janv. 2013

Baozhong 1976


Échantillon d'un baozhong torréfié des années 70 (1976) en provenance de Taiwan via la sélection de Stéphane Erler. Les feuilles sont délicatement torsadées, de taille moyenne, et le parfum est très plaisant, évidemment axé sur la torréfaction mais aussi très fruits confits et notes miellées.


D'après ce que j'ai compris, ce thé serait un mélange de plusieurs baozhong torréfiés dans les années 70, avec une majorité de feuilles de 1976. Ce n'est pas tous les jours que je déguste un thé plus vieux que moi, alors je vais essayer de l'infuser avec la plus grande attention.


Je remplis généreusement ma petite poire Zisha, rince, et je fais une première infusion assez courte car le dosage est tout de même conséquent. Les parfums explosent un peu partout : dans la tasse, dans le couvercle de la théière, dans la théière elle-même. Des épices miellés, du fruit confit, des agrumes, du vieux bois ciré, du malt à la manière d'un thé rouge, des notes torréfiées / café, le tout avec beaucoup de vigueur et d'élégance.


La bouche est nette, pure, agréable et pleine. Peu de longueur en bouche, mais de vrais beaux parfums. J'ai allongé les infusions suivantes et la liqueur a conservé tout son intérêt, toujours sans amertume ni astringence, mais sans rondeur sucrée non plus. La présence en bouche se fait par une espèce de fine rugosité qui, associée à l'énergique "verdeur" résiduelle de ce baozhong, participe à donner cette sensation de netteté dans les parfums.


Je ne vais pas m'éterniser, j'ai passé un très bon moment en compagnie de ce vénérable wulong. Ce n'est pas ma famille de prédilection, je manque de points repères surtout pour ce qui est des vieux wulong torréfiés (d'ailleurs je crois bien que c'est la première fois que je bois un baozhong torréfié) donc je ne l'ai sans doute pas apprécié à sa juste valeur mais j'ai fait du mieux que je pouvais.


Les feuilles dépliées sont pour certaines vraiment imposantes, et très coriaces !
Merci encore à Laurent pour cet échantillon !

11 janv. 2013

Kamairi-cha de Gokase

Journée très thé vert pour moi aujourd'hui, j'ai enchaîné plusieurs sessions au bureau avec le fabuleux Oku Yutaka dont je parlais dernièrement (va pas faire long feu ce sachet de sencha...). Pour continuer dans ma lancée, je vais goûter le kamairi-cha de Gokase, provenant encore et toujours de la boutique thes-du-japon. J'avoue que je n'avais pas vraiment accroché avec le kamairi-cha de Sayama, j'étais tout au plus parvenu à obtenir quelques tasses sympathiques, mais rien d'extrêmement enthousiasmant à mon goût.


Ce thé vient donc de la ville de Gokase (préf. de Miyazaki), c'est une première récolte 2012 sur un cultivar Yabukita. D'après Florent, Gokase est un des hauts lieux du kamairi-cha, et Kôrogi Yôichi, le producteur de ce thé, l’un des spécialistes les plus respectés en la matière.


Visuellement, rien à voir avec le Sayama fabriqué par Yoshiaki Hiruma. Là où le Sayama offrait de superbes et immenses torsades de feuilles et de tiges comparables à son wulong "Hanhakkoucha Toyoka", ce Gokase est composé de feuilles compactes et lustrées, aux formes irrégulières et de petite taille. Le principal parfum qui s'en dégage est un doux parfum de torréfaction, avec - j'ai cru saisir ça un instant - presque une petite note sucrée et mentholée.


J'utilise les paramètres préconisés (à peu près, soit environ 90ml, 5g de thé, et 1 minute à 80°C).
Cette première infusion produit une liqueur d'une limpidité impressionnante, d'un beau jaune brillant. En bouche c'est une explosion de "fraîcheur torréfiée", ce qui paraît à première vue contradictoire, mais vous verrez tout à fait de quoi je parle si vous goûtez ce kamairi-cha. C'est frais, rond, la bouche est bien "remplie" par la liqueur, sans amertume ni astringence, et l'alliance de cette torréfaction vraiment réussi et de "verdure" est assez agréable. Je dirais que ça se boit vraiment tout seul.



La seconde (10", eau plus chaude), est elle aussi dénuée d'amertume ou d'astringence. Rien de nouveau à signaler par rapport au premier passage, si ce n'est une sensation de pétillement, d'énergie au bout de la langue. C'est vif, aérien, la tenue en bouche est longue, la rétro très belle. Je dois dire que je suis nettement plus convaincu par ce kamairi-cha que par le Sayama que j'ai regoûté pas plus tard qu'hier. Il a davantage de personnalité, et il se passe quelque chose à la dégustation.


Troisième et dernière infusion de 2 minutes, dans la continuité des 2 précédentes. Même combat donc, une bouche agréable et un thé finalement bien réconfortant par sa note grillée en cet hiver grisonnant. Ce kamairi-cha offre un peu la même sensation chaleureuse qu'un Bancha (toute proportion gardé tout de même au niveau du degré de torréfaction).
En matière de thé vert japonais je crois bien que les sencha auront toujours ma préférence, mais je reconnais que je suis agréablement surpris par ce Gokase, je suis content d'avoir pu y goûter.

8 janv. 2013

Carré n°2


Carré n°2. Voilà quelque chose qui parle sans doute à quelques uns d'entre vous. Pour les autres, il s'agit d'un puerh cru de la Maison de Trois Thés, datant de 1979. Ce puerh fait un peu partie de la "légende", en tout cas il a fait parler de lui et a compté parmi "les" thés de la Maison. En ce qui me concerne, ça va être une première.


J'en ai une petite dizaine de grammes, j'en ponctionne un peu moins de la moitié. Ce sera parfait pour mon petit gaiwan de 80ml, et ça me permettra en outre de faire une seconde dégustation :)
Les feuilles sèches, d'une couleur rouille foncée, semble assez petites et fortement compressées. Elles dégagent, une fois humidifiées et réchauffées, un fort beau parfum de terre, de très nobles notes de bois ciré, et un petit quelque chose de frais et vif, ce qui est assez incroyable pour un thé aussi vieux. Il lui reste visiblement de la vigueur !


Les premières infusions sont très denses (finalement 4 grammes c'est beaucoup pour ce genre de thé sur un petit volume...), sucrées, pleines, savoureuses, entières. Ça ne part pas forcément dans tous les sens au niveau des parfums en bouche, mais dans le gaiwan, c'est un vrai régal pour le nez !


Au bout de quelques infusions, on commence à y voir un peu plus clair et la magie opère. Bon, je ne vais pas en faire des tonnes, c'est vraiment très bon : de magnifiques notes de bois vieillis, une verdeur bien sensible, des notes de céréales (malt, whisky ?), de terre, le tout en rondeur presque sucrée et en velours malgré une puissance et une énergie vraiment surprenantes. Un thé assez spectaculaire, de plus extrêmement endurant.


J+1 : j'ai abandonné à la moitié de la dégustation, et j'ai eu droit à une superbe insomnie. Ça faisait longtemps qu'un thé (si c'est bien lui le fautif) ne m'avait pas empêché de dormir de la sorte.
Du coup j'ai poursuivi la dégustation le lendemain après-midi, et ce carré n°2 n'avait rien perdu de sa superbe, sans toutefois non plus m'estomaquer outre mesure. On est selon moi dans le registre des thés "de prestige" pour lesquels il n'y a plus forcément de proportion entre les qualités gustatives et le prix. C'est évidemment un très bon vieux puerh, mais qui est de toute façon introuvable, ou alors à des prix totalement délirants.

7 janv. 2013

Ji Nuo Shan, Sheng Tai Cha 2005


Puerh brut de 2005, ce Ji Nuo (vendu à l'origine par Olivier) est arrivé dans mon stock de puerh par des chemins détournés : j'avais échangé une Lincang 2009 Terre de Chine (que je n'avais pas aimée : trop "théiers sauvages" pour moi) contre cette Ji Nuo, entre autres. Cet échange remonte maintenant à un certain temps, j'ai dû goûter ce Ji Nuo 2 ou 3 fois depuis, et je n'ai jamais vraiment réussi à déterminer si oui ou non ce thé me plaisait. Nouvelle tentative.


La surface de la galette est relativement homogène, assez foncée, c'est un thé qui a maintenant 8 ans donc cela n'a rien d'exceptionnel. On remarque la présence de bourgeons mais aussi de morceaux de grosses feuilles, qui me font un peu penser à du Bancha. Le parfum est assez particulier : un "boisé" assez typique puerh certes, mais qui me rappelle aussi certains thés rouges. Il y a aussi une forte composante "animale", mais pas épicée ou musquée, il s'agit plutôt de notes type cuir ou "écurie" que l'on retrouve plutôt généralement dans les puerh cuits. Le tout est très doux, vraiment très doux, je ne retrouve pas de composante épicée, camphrée, poivrée, ni rien de ce style dans ce puerh brut.


Je remplis généreusement un shiboridashi d'Andrzej Bero, 
je rince 2 fois rapidement, 
et je commence les infusions.


Très belle liqueur orangée, très douce. Aucune amertume, aucune astringence, aucun axe épicé "puerh brut", à vrai dire j'ai même en rétro des notes boisées/maltées très typées "thés rouges". C'est vraiment un puerh très particulier. Moelleux, doux (trop doux ?), je ne détecte pas ce que j'aime habituellement retrouver dans les puerh bruts. Ce que je lui reproche le plus, c'est son manque de relief, d'accroche en bouche.


Au fil des infusions, ce Ji Nuo laisse pourtant apparaître un peu du "mordant" qui lui manquait initialement. Il se découvre peu à peu et va même jusqu'à offrir de nouvelles sensations en bouche et dans la gorge, ce qui paraissait hautement improbable au vu des premières infusions un peu fantomatiques de ce côté-là.


Donc au final je ne sais toujours pas avec certitude si j'aime ce thé ou pas. Il est vraiment particulier pour un puerh brut, ça c'est sûr. Je le trouve quand même un peu trop plat, passablement ennuyeux. Pas tellement au niveau des parfums, mais plutôt au niveau des sensations...


Bilan en demi-teinte donc, on va dire que je en suis pas fan de ce thé. Peut-être que je suis totalement passé à côté à chacune de ses dégustations, peut-être qu'il est dans une phase ingrate de son vieillissement, peut-être qu'il n'est tout simplement pas à mon goût, peut-être qu'avec une terre un peu moins "arrondissante" que celle de ce shibo, ... Peut-être...

6 janv. 2013

Oku Yutaka


Un nouveau sencha 2012 de thés-du-japon, le futsumushi sencha de Kawaminami (préf. de Miyazaki), un thé élaboré en mai 2012 à partir du cultivar Oku Yutaka. Belles petites feuilles bien conservées, lustrées, qui dégagent un beau parfum de ... sencha : très vert (végétal), doux et fruité, presque sucré.


Je respecte à peu près les paramètres d'infusion recommandés : 5g / 80ml, 1 minute à environ 70°C. La première liqueur offre une belle présence en bouche, immédiate. C'est très plein, savoureux à souhait, il y a matière à "mâcher" la liqueur mais aussi à se perdre dans les différentes notes. C'est fin et entier, complexe sans partir dans tous les sens, bien structuré par une sympathique amertume, bref, c'est vraiment très bon. L'arrière goût est long, végétal et fruité (fruits exotiques ?), des notes de fleur, d'herbes, j'aime beaucoup cette première infusion !


La seconde, plus chaude et très courte, est relativement trouble. En bouche pourtant, c'est toujours aussi fin et agréable. Toujours cette petite amertume délicieuse et cette belle harmonie de parfums. Je suis définitivement conquis par ce sencha.


La troisième et dernière infusion (2 minutes, eau + chaude), bien qu'un peu en retrait au niveau des parfums, n'en est pas moins enthousiasmante dans la mesure où le palais est déjà imbibé de la personnalité de ce thé. Il reste tout de même suffisamment de matière pour apprécier la bonne tenue en bouche de cette troisième liqueur, qui conclut cette dégustation de façon très honorable.

Très belle découverte du cultivar Oku Yutaka en ce qui me concerne, un superbe futsumushi sencha encore une fois déniché par Florent. J'ajouterai au passage que ce thé est plutôt bon marché (12,60€/100g), ce qui ne gâche rien !