18 août 2013

Bulang Ancient Tree 2008 - EOT


Encore des "vieux théiers" pour ce deuxième échantillon des nouveautés au rayon puerh de la boutique EOT, cette fois-ci du terroir de Bulang. Il s'agit de galettes pressées en 2008 par un malaisien, et stockées par ses soins en Malaisie depuis cette date.


Dans le sachet et au niveau des feuilles sèches dans le zhong, aucune trace de la violence que l'on peut retrouver dans certains Bulang ; cette amertume presque métallique qui emporte la bouche est généralement devinable dans le parfum des feuilles sèches. Ici ce n'est pas le cas, c'est plutôt une atmosphère fumée qui domine, accompagnée d'une touche de je-ne-sais-quoi qui me fait vraiment penser au Gan En LBZ de la même boutique.


Rinçages, infusion. Très belle couleur pour cette liqueur d'une limpidité parfaite, qui ne peut renier ses origines : les vestiges d'une amertume bien serrée se font immédiatement sentir et offrent une superbe assise en bouche. C'est d'ailleurs grâce à cette fine mais puissante et énergique amertume que le rendu global est très bon : c'est elle qui vient contrebalancer le côté boisé un peu endormi de ce puerh qui est peut-être dans une phase d'entre-deux. C'est elle aussi qui fait totalement oublier la notable touche de fumée de ce Bulang.
Quant aux "arbres anciens", je n'en retrouve pas les signes distinctifs qui habituellement me sautent aux yeux, sans doute passent-ils inaperçus dans ce cas de figure.

J'ai été heureusement surpris par ce Bulang (£88/galette de 400g) qui me faisait un peu peur à pour 2 raisons : son appellation "anciens arbres" (mais qui ne veut pas dire grand chose), et un premier contact qui m'avait vraiment fait penser au Gan En LBZ dont je ne gardais pas un souvenir impérissable (à regoûter, ce LBZ ?)
Une dégustation très plaisante et intéressante, merci encore pour les échantillons !

1 commentaire:

David a dit…

Un puerh extrêmement propre avec déjà des notes très intéressantes de vieillissement. Il a aussi représenté pour moi une heureuse surprise à la première dégustation. Il faut que je le regoûte pour confirmer.