Hong Di ("tiges rouges"), le troisième Dan Cong de la
Ce thé de 2012 a des feuilles moins spectaculaires que celles
de ses prédécesseurs, en terme de dimensions surtout car question
parfums, ce Hong Di n'est absolument pas en reste.
Au niveau des feuilles sèches, le parfum d'abricot,
ou plus exactement compote d'abricots, est saisissant.
Autant j'ai souvent beaucoup de mal à identifier les
différentes notes qui composent un bouquet aromatique,
autant là, l'abricot est vraiment flagrant.
Une fois que l'eau est entrée en action,
cette compote d'abricot persiste mais se fond
dans un ensemble plus complexe,
avec des composantes fleuries.
Ce Dan Cong se démarque peut-être des 2 autres par son
amertume assez marquée, pas désagréable pour autant mais
indispensable pour apporter un minimum de structure
et de corps à la liqueur. Si on l'infuse assez court de façon
à réduire l'amertume, on se retrouve très nettement en sous-
infusion et le thé n'a plus aucun intérêt.
Bonne endurance et bonne longueur en bouche - quoi que pas
exceptionnelle non plus - pour ce Hong Di, qui fait quand même
preuve d'une belle homogénéité et qui se révèle bien agréable
à déguster, il faut dire que cette petite amertume omniprésente
n'est pas pour me déplaire.