Malade depuis quelques jours, je sors de mon lit pour goûter le Cha Gao de Wang, le producteur du village de YiWu à l'origine de la galette désormais bien connue "
Or violet".
Il s'agit de pâte de pu erh, telle qu'on la fabriquait en Chine il y a plus de 1000 ans. C'est à la lecture de l'article d'
Olivier [tiens, y'a du nouveau sur ton site Olivier !] "Fang bian cha, des nouvelles tendances pratiques à l origine du puerh..." que j'avais découvert l'existence de cette "pâte de pu erh".
C'est parfait pour aujourd'hui : il me fallait quelque chose de pratique. Et au moment de sélectionner mes ustensiles, cet aspect pratique m'a sauté aux yeux : pas besoin de théière, de pot à eaux usées, de filtre, de tasse... Je ne prends qu'un zhong, je boirai directement dedans ! Encore plus pratique, la prochaine fois je ferai ça dans un verre.
En fait de pâte, ça ressemble davantage à un cristal de pu erh. Je n'ai pas beaucoup d'indication sur le processus de fabrication de ce Cha Gao, je sais seulement qu'il faut doser très très légèrement, c'est du concentré !
L'échantillon en ma possession, tout juste arrivé de Chine, va me permettre de faire plusieurs tests, ce qui tombe plutôt bien car aujourd'hui mes papilles sont un peu endormies...
J'en casse donc un tout petit morceau : voir ci-dessous, dans la partie supérieure du couvercle du zhong :
Et je verse de l'eau chaude...
Après avoir "touillé" quelques instants, c'est prêt !
Bon, la vraie question est : quel goût ça a ?
À vrai dire, je ne sais pas trop. Mon nez est quasiment HS donc difficile à dire. Ça a bien un goût de thé, vaguement de pu erh mais ce n'est vraiment pas le jour pour rentrer dans le détail des arômes...
Cette tasse de thé m'a fait du bien à la gorge, m'a réchauffé, ça suffira pour aujourd'hui !
À retester rapidement, dès que je serai de nouveau opérationnel.
Et encore merci pour l'échantillon, je retourne dans mon lit.