30 mai 2012

Hanhakkoucha Toyoka


Hanhakkoucha, cultivar Toyoka.
Un thé de Hiruma Yoshiaki.
Un thé japonais donc, mais c'est un ... wulong !
Après tout, les chinois font bien du sencha,
pourquoi les japonais ne produiraient-ils pas de wulong ?


Je remercie au passage celui qui m'a envoyé ce p'tit sachet cadeau !
Je n'ai pas beaucoup d'infos sur ce thé, mis à part son nom, et quelques indications d'infusions. Les feuilles sèches sont assez spectaculaires : de grandes tiges et des feuilles à priori de belle taille roulées et pliées dans tous les sens, c'est un wulong wabi-sabi :)


Wabi-sabi ou pas, il faut bien reconnaître que ce Hanhakkoucha sent vraiment le wulong : très fleuri, frais, c'est étonnant ! Passons aux choses sérieuses, la dégustation. Je respecte les préconisations d'infusions inscrites sur le sachet : 3g, 100ml, 90°C, 1 minute puis 30 secondes pour la deuxième infusion.


Au nez, ce thé aurait presque pu passer pour un Tie Guan Yin ou assimilé (en moins fleuri quand même). En bouche, la liqueur de ce Hanhakkoucha est plus insolite. C'est fleuri, certes, frais et vert, oui, mais ce que me frappe le plus c'est la légèreté déconcertante de la liqueur. A tel point que par moment, je n'étais plus vraiment certain d'avoir le thé encore en bouche. Incroyable, presque surnaturel.


Cette impression de légèreté donne du coup une superbe sensation et un ressenti unique. Petite rondeur sympathique, arômes pas vraiment spectaculaires, mais fraîcheur et légèreté, pureté et délicatesse. Très bon.


Deuxième infusion, mêmes sensations, même final tout en douceur, décidément, ce& Hanhakkoucha est agréablement surprenant. J'ai continué de l'infuser en augmentant les durées d'infusion, toujours avec autant de plaisir même si au bout de 4 infusions il a fallu infuser longtemps et très chaud (cela dit il fallait peut-être s'arrêter à 2). Jamais d'astringence ni d'amertume, ce wulong est d'une grâce infinie.


C'est officiel, les japonais (ou tout du moins l'un d'entre eux) savent faire de très bons wulong !
Très belle découverte, merci encore !

23 mai 2012

Maocha de Mangfei


Je me décide enfin à faire quelques photos de ce maocha de Mangfei (Lincang, Yunnan), qui est certainement l'un des meilleurs thés qu'il m'ait été donné de boire jusqu'à présent. Il était temps d'immortaliser une de ses dégustations car, comme vous pouvez le voir ci-dessous, la jarre est presque vide :(


J'avais parlé avec beaucoup d'enthousiasme d'un autre maocha, également sourcé par Olivier de puerh.fr, le maocha de Shuangjiang. J'avais reçu les 2 dans un même colis et j'avais été scotché par le fruité et la pureté du Shuangjiang, mais j'avais également beaucoup aimé le Mangfei que je présente ici.

Rinçage énergique !

Si ce maocha de Mangfei est clairement différent de son prédécesseur (plus épicé, moins fruité, moins végétal, plus boisé...), il est au moins aussi jouissif à deux égards. Tout d'abord, ce puerh est pour moi la perfection faite thé : j'aime son goût, sa texture, son rendu, sa présence en bouche, son amertume, son arrière-goût... il n'y a absolument aucun défaut dans ce thé à mon goût, et c'est pas faute d'avoir bien cherché :)

Ce maocha est le prototype du puerh dont je pourrais faire une consommation exclusive sans me lasser. Fini les galettes, les tuos et autres champignons ; si j'avais accès à ce type de produit en illimité, je ne boirais plus que ça. Mais ce n'est pas le cas.


L'autre point fort, l'autre aspect de ce thé qui me ravit au plus haut point, c'est sa simplicité d'infusion. Ici, pas de prises de tête avec les paramètres d'infusion, les terres ou autres subtilités techniques.
Remplir le gaiwan à ras bord, rincer deux fois très rapidement à l'eau bouillante, puis faire des infusions quasiment instantanées. Préférer une grande tasse pour grouper les infusions par 2.


Ensuite, au fur et à mesure de la dégustation, augmenter les durées d'infusion, toujours à l'eau bouillante. C'est un des rares thés que je bois souvent sur 2 jours, le volume de feuilles utilisé est sans doute une des explications à cela.


22 mai 2012

Oku-yutaka


Fukamushi sencha de Kagoshima, cultivar Oku-yutaka, année 2010.
Vous avez reconnu le sachet argenté et l'étiquette apposée dessus, ce sencha vient (encore) de la boutique Thés du Japon.

Je remercie mon cher voisin de m'avoir "dépanné" de ces 100g de sencha pour faire la colle avec les crus 2012. Sans ce sachet supplémentaire, j'aurais vécu une période de disette, c'eût été fort triste. Ce sera également l'occasion de découvrir ce cultivar dont je n'avais jamais entendu parler, le Oku-yutaka.


Une fois le sachet ouvert, l'appartenance à la famille des thés à étuvage poussé saute aux yeux : ce sencha est littéralement en miettes. Il ne faut cependant pas se fier à l'aspect des feuilles : celles-ci offrent un parfum très frais (la conversation sous vide est vraiment géniale pour ces thés verts), finement torréfié, un peu fleuri également.


Mode d'infusion : shiboridashi, 4g de thé, eau à 70°C, une minute.


La première liqueur est relativement "claire" pour un fuka. Douce et généreuse en bouche, elle est très agréable par son côté légumes verts et sa pointe fleurie. Sans être le plus intéressant à première vue des fukamushi sencha de la sélection de cette boutique, cet Oku-yutaka est vraiment très agréable à déguster.
Le goût est très présent mais la liqueur conserve une grande douceur, un velouté sans aucune aspérité. Aucune astringence, ni amertume.


La seconde infusion (eau un peu plus chaude, une dizaine de secondes) produit cette fois-ci une liqueur bien plus trouble, mais sans excès cependant car je distingue encore le fond de ma tasse. Cette liqueur a davantage d'accroche en bouche, a perdu en moelleux et en douceur mais gagné un peu de puissance.
Ça reste bon, mais comme pour la première infusion ça manque peut-être un peu de parfums, je me demande si ça vient du thé ou si ce sont les 2 ans passés dans le sachet sous vide qui l'ont amoindri.


La troisième infusion (30 secondes, eau plus chaude) révèle une très belle amertume, j'ai bien l'impression que cette troisième liqueur me plaît beaucoup plus que les 2 premières. Je sais bien qu'il n'est pas très orthodoxe de faire 3 (voire 4) infusions avec un sencha, mais j'en ai pris l'habitude et je considère qu'au bout de 2 infusions, les feuilles sont généralement loin d'être épuisées !
Quoi qu'il en soit l'amertume dévoilée par cette infusion me plaît beaucoup, et je me dois de reconsidérer l'avis plutôt mitigé qui m'habitait jusqu'à présent au sujet de ce fukamushi sencha.


Merci encore pour ce sencha chez voisin !
Désormais il n'y a plus aucun doute : le prochain sachet de thé vert japonais que j'ouvrirai sera de 2012 !

20 mai 2012

au quotidien...

Shiboridashi set by Petr Novak,
Biberons bisphénol free by dodie :)


Certains jours il est difficile de parvenir à intercaler un thé entre deux biberons ou les mille autres choses du quotidien, mais lorsqu'on y arrive, il compte double !

19 mai 2012

Ilam Tea, Népal


Dans la série des thés que l'on se voit offrir par les proches qui reviennent de l'étranger, voici un thé du Népal, un PURE ILAM TEA, First Flush, 100% High Grown, ramené de Kathmandu. Avec l'adresse email indiquée sous la boîte, j'ai même retrouvé la boutique où a été acheté ce thé.


Bon, que se cache-t-il derrière cette sympathique boîte en bois ?
Eh bien à l'ouverture du sachet, j'ai découvert un thé rouge relativement morcelé (beaucoup de brisures), mais qui ressemble beaucoup à un Darjeeling. Je dirais même que ça sent le Darjeeling à plein nez :)


Dosage pifométrique,
eau pas trop chaude,
2 minutes d'infusion 
dans une petite théière en verre.


La liqueur est à l'image des feuilles sèches, c'est à dire très Darjeelinguesque et ce, surtout au niveau de la fleur fraîche. Ce n'est pas ultra frais ni vraiment fin, mais ça pourrait très bien passer pour un honnête Darjeeling, en tout cas auprès de quelqu'un comme moi qui n'y connait pas grand chose (et qui le démontre régulièrement :).

C'est lors de dégustations de ce genre de thé que l'on comprend mieux comment il peut se vendre beaucoup plus de "Darjeeling" dans le monde qu'il n'en est produit en réalité.


Pour faire totalement illusion, il manquerait tout de même à cet Ilam Tea de l'herbacé, de la fraîcheur, une dose de raffinement, et surtout cette astringence si caractéristique, si fine, et si délicieuse. Ce thé n'en reste pas moins tout à fait buvable, merci aux randonneurs de l'extrême qui m'ont ramené ça de leur trek !


16 mai 2012

Brique Houde 2003


Deuxième dégustation d'un échantillon de la brique de puerh cuit 2003 from Houde, dont EDP avait parlé ici, et qui avait rapidement été épuisée.
J'avais beaucoup apprécié la première dégustation de cet échantillon, et cette deuxième rencontre avec ce shu cha commence plutôt bien car l'aspect (la couleur, la taille) et l'odeur des feuilles sèches me plaisent : c'est propre, c'est pas fermenté outre mesure, les feuilles ne donnent pas une impression de stockage humide exagéré, l'odeur est fraîche et épicée, ni lourde ni écœurante, bref ça me plaît.


Dans la théière préchauffée c'est également très plaisant au nez, on est bien loin de la caricature des puerh fermentés qui donnent dans la moisissure et les champignons, mais on y retrouve pourtant une belle note de vieilli, bien faite, évocatrice, qui ne fait pas "artificielle". Ça sonne juste, ça sent très bon, je n'ai plus qu'une envie : passer à la suite :)


La suite est à mon goût tout aussi bonne : les liqueurs sont clean, pures et franches, il n'y a aucune odeur/saveur parasite, il y a du relief, c'est frais en bouche, ça se boit vraiment tout seul. Présence en bouche assez dynamique, parfums longs et délicats, la rétro-olfaction fait état de belles notes boisées et cirées, bref, un très bon puerh cuit en ce qui me concerne.

Je suis bien incapable de situer ce thé dans l'échelle inextricable du rapport qualité/prix et de le comparer aux crus de la M3T que j'ai eu l'occasion de goûter, mais par rapport au vrac 22 par exemple (que je bois de temps à autres et que j'ai donc à peu près en tête), il est loin d'être ridicule !


Bilan concluant en ce qui me concerne, 2 belles dégustations de ce puerh cuit vraiment bien fait, équilibré et très agréable à boire. C'était sans doute effectivement un bon achat ! Pas de regret cependant pour ma part car vu ma consommation de puerh cuit, j'ai de quoi boire pour quelques temps...

6 mai 2012

Grinding the lid

Que faire lorsque le tout nouveau couvercle de votre Shiboridashi est trop grand ?
Facile !


Premièrement, trouver quelqu'un qui possède une meule à eau, et qui sait s'en servir (en l'occurrence, merci papa :)
Ensuite, laisser faire le spécialiste, et se contenter de prendre des photos.


Le couvercle est désormais parfaitement ajusté à mon Shibo préféré, je l'ai essayé ce matin, c'est au poil ! La finition est irréprochable, beau travail.

Donc merci à Petr pour le couvercle de rechange, et merci à la meule à eau et à son propriétaire pour l'ajustage final :)

Note : je n'aurais jamais tenté la chose si Petr Novak n'avait pas lui-même commencé à poncer le couvercle, et évidemment je décline toute responsabilité en cas de casse avec vos ustensiles si jamais il vous prenait une irrépressible envie de meuler.

3 mai 2012

YiWu 2006, Mandarin Tearoom


C'est la 2ème dégustation de ce puerh 2006 de chez Mandarin Tearoom, un puerh brut de YiWu, issu de théiers sauvages. La première dégustation ne m'avait pas laissé un souvenir exceptionnel, je n'avais pas été enchanté justement par le côté 'sauvage' de ce puerh.
La seconde dégustation de cet échantillon (merci David) va peut-être, à défaut de me réconcilier définitivement et entièrement avec les puerh "sauvages", me donner une piste, me mettre sur la voie. J'avoue que cela me perturbe un peu cette histoire de théier sauvages qui ne me plaisent pas. Je ne comprends pas vraiment pourquoi, d'ailleurs.


Bon, cette dégustation est aussi (et surtout ?) un prétexte pour inaugurer ma nouvelle théière :)
Elle est signée Petr Novak, je l'ai reçue hier en même temps qu'un couvercle de rechange pour mon shiboridashi ! Il eût été dommage de payer des frais de port juste pour un couvercle, alors je me suis un peu senti obligé d'y adjoindre une céramique de la dernière fournée de Petr.


Je vous présente donc "the rusty teapot", la théière rouillée qui semble avoir ressurgi du fond de l'océan pour mon plus grand plaisir. Les photos ne lui font pas honneur, mais à l'heure où j'ai photographié cette théière, il faisait déjà nuit, donc difficile de faire des miracles à la lumière d'une ampoule. Pas de panique, j'aurai d'autres occasions de la photographier, n'en doutez pas :)


Mais revenons à ce puerh  : les feuilles sèches ne trahisent pas leur âge, ça sent le puerh "classique", avec un fumé assez soutenu mais pas non plus pathologique. A ce stade, je n'ai absolument pas identifié quoi que ce soit qui me fasse penser à du puerh sauvage.


Les premières infusions confirment cependant mon souvenir. C'est très pur, irréprochable de qualité, la liqueur est superbe aussi bien en texture qu'en couleur, la présence en bouche est très belle, mais les parfums sont clairement orientés "théiers sauvages", c'est à dire pourvus d'une certaine "fraîcheur pamplemousse" ou "douceur citronnée" qui me laisse de glace.
C'est cependant beaucoup moins puissant que le Ye Sheng Cha de Diguoting, et me semble-t-il un peu moins présent que le souvenir que m'a laissé ma dernière dégustation de Mi Di.
A côté de ça, c'est vraiment un bon puerh, mais cet aspect "puerh sauvage" ne m'enchante toujours pas.


La suite m'a amené à légèrement modifier mon opinion dans la mesure où cet aspect "fraîcheur citron" s'est amenuisé, et qu'il faut bien reconnaître que ce puerh est tout de même franchement réussi. J'ai même failli tomber à la renverse en investiguant le fond de mon pichet vidé : des parfums fantastiques, l'équivalent d'un fond de tasse exceptionnel, sensations et frissons garantis !


Je reste quand même relativement circonspect, et je dois bien reconnaître que cette dégustation n'aura pas éclairci le mystère des puerh issus de théiers sauvages. C'est d'ailleurs bizarre que cet aspect "pamplemousse" (c'est très réducteur et incomplet, mais je ne sais pas le détailler davantage) ne soit perceptible qu'en bouche, et que je n'en retrouve rien au nez, que ce soit au niveau des feuilles sèches ou une fois que l'eau est entrée en jeu.

2 mai 2012

Hon.yama 2011

Voici le tout dernier sachet de sencha en ma possession, je vais donc l'ouvrir donc avec une certaine appréhension : est-ce que je vais pouvoir tenir jusqu'à l'arrivée prochaine des crus 2012 ?


Il s'agit d'un sencha étuvage standard (futsumushi sencha) qui provient de la préfecture de Shizuoka. Je ne sais pas si ce Hon.yama 2011 il vient exactement du même endroit que la version de 2010, mais géographiquement il semble provenir à peu près du même endroit, c'est-à-dire des environs de la ville de Shizuoka. Cette récolte du mois de mai dernier a été faite au sécateur, les théiers sont de cultivar Yabukita, et, d'après le site thes-du-japon, ce sencha est "LE sencha traditionnel par excellence, [...] un thé japonais d’une qualité exceptionnelle".
J'ai gardé en mémoire un très bon souvenir du Hon.yama de 2010, mais plus ça va, moins je fais confiance à ma mémoire en matière de thé, donc je préfère repartir de zéro, et commencer par ouvrir le sachet :)


Avant cela, je me permets de reproduire ici (par un sauvage copier-coller) quelques précisions supplémentaires données sur le site de la boutique :

Le département de Shizuoka est le premier producteur de thé japonais. Dans les grandes plaines côtières on y cultive à grande échelle du thé, essentiellement des fukamushi sencha, des sencha à l’étuvage long. Mais dans les zones montagneuses, on conserve la méthode d’étuvage traditionnelle standard, futsumushi sencha (ou asamushi sencha).
Celui-ci est un Hon.yama cha, c'est-à-dire un thé originaire des régions montagneuses qui bordent le cours supérieur et moyen des rivières Abe et Warashina. Plus précisément, il provient du secteur nommé Tamagawa.



De très beaux et denses parfums sucrés et frais s'échappent du sachet à peine ouvert. Les feuilles sont superbes, finement roulées, longues et d'un beau vert foncé.
Dosage 'classique' pour cette dégustation : 4 grammes pour 80 à 90ml.


La première infusion (1 minute, eau à 70°C) donne une liqueur d'une limpidité exemplaire. Elle est jaune-vert, très pâle, délicate et brillante, et d'une clarté telle qu'il est presque difficile de discerner avec précision quel est son niveau dans la tasse. En bouche, c'est frais, c'est parfumé, c'est très classe, c'est très bon. Un superbe futsumushi sencha !


La deuxième infusion (un peu plus chaude, 10 secondes) est tout aussi limpide. Visuellement, la couleur a foncé un tout petit peu, mais on reste définitivement très loin des fukamushi sencha boueux, avec lesquels on ne distingue plus le fond de la tasse. Cette seconde liqueur est tout aussi agréable que la première : douce et fraîche, longue et fine en bouche, délicatement parfumée et très légèrement astringente. Un sencha vraiment très fin, trop peut-être pour moi, j'aurais sans doute besoin de plusieurs dégustations supplémentaires pour bien le cerner. Sans aller détailler les complexités fleuries et vertes des parfums de ce sencha, il est également possible de le déguster simplement, en appréciant chacune de ces gorgées de verdure. Ce que je m'applique à faire, n'ayant pas le palais et/ou l'entraînement nécessaire(s) à la dissection des propriétés organoleptiques du thé :)


Infusion 3 (30 secondes, environ 80°C) : la liqueur se trouble très légèrement, perd un peu de ses parfums et gagne en astringence. C'est maintenant plus ciselé, plus incisif en bouche, c'est une autre facette de la personnalité de ce sencha. Ça reste frais, vert, ça se boit vraiment tout seul, les parfums qui remontent en rétro-olfaction sont savoureux, le rendu final s'assèche un peu à cause de l'astringence mais cela souligne d'autant plus le moelleux et le sucré de la première infusion.


La quatrième infusion (2 minutes) sonne la fin de cette dégustation, mais en beauté. L'astringence s'est fondue au reste de la liqueur en quelque chose de plus tendre, je retrouve le sucre et le moelleux du début de la dégustation. Evidemment, les parfums sont moins présents, mais cette quatrième liqueur n'en est pas moins agréable à boire.

Je suis enchanté par ce Hon.yama 2011, j'espère que 2012 me réserve d'aussi bonnes choses que 2011 en terme de thés verts japonais, et j'espère également qu'ils ne tarderont plus trop car je vais bientôt être à court de sencha !