20 mars 2011

Galette 36 (1998)


Encore un échantillon, ce coup-ci de la Maison des Trois Thés, la galette n°36 de 1998, un pu erh brut.

Superbe odeur à sec et dans la théière chaude. Certaines fois, j'aurais presque envie d'arrêter la dégustation ici. Il est très fréquent de ne pas parvenir à retrouver dans la liqueur des infusions successives les splendides parfums promis à sec dans la théière préchauffée...

Deux rinçages et 10" plus tard, je sirote une liqueur pour le moins à mon goût. Très bien fait, tout en douceur, belle harmonie / bel équilibre entre de beaux restes de vigueur et une palette de bois vieillis. Difficile de décortiquer tous les arômes, mais le résultat est franchement bien.


La suite, du même tonneau : pour les infusions réussies, c'est-à-dire que je n'ai pas faites trop longues, le résultat était vraiment parfait. Un peu trop infusé (ça joue à pas grand chose) et la belle harmonie foutait le camp pour laisser place à une amertume un peu trop prégnante qui, si elle n'était pas forcément dérangeante en soi, suffisait à déstabiliser le fragile ensemble.


Ça faisait un bon moment que je n'avais pas autant apprécié "simplement" un pu erh. Bon, je dois bien avouer que ce très beau spécimen a dû participer à cet état de fait, mais j'ai vraiment passé un bon moment en sa compagnie.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Une bonne galette à déguster dès maintenant. Elle est mûre et se boit bien. C'est une Feng Qing.
Un bon rapport qualité/prix.

Cf. aussi les remarques de Denis sur cette galette 36 ici : http://vacuithe.blogspot.com/2011/03/cui-yu.html
(je le précise car il ne sera pas évident dans quelques mois ou années de se souvenir que les remarques étaient sur le message suivant)